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A Noirétable dans la Loire, Poujoulat industrialise la production de bois de chauffage

Article paru dans le Bioénergie International n°32 de juillet-août 2014

La façade de BF 42, photo Frédéric Douard

Votre magazine n’avait pas eu l’occasion d’en parler lors du lancement en 2011 de la première usine de bois de chauffage du groupe Poujoulat à Buzançais dans l’Indre, Bois Factory 36, aussi le lancement de Bois Factory 42 dans la Loire est-il l’occasion de décrire ces investissements qui n’ont pas d’équivalent en taille en Europe et de comprendre la stratégie du groupe Poujoulat sur ce secteur de marché.

Donc après BF 36, le groupe Poujoulat, à travers sa filiale dédiée Euro Énergies, a inauguré en mai 2014, à Noirétable dans le Haut-Forez, un nouveau site de production de bois-bûches de haute qualité. Contrairement à BF 36 où tout était à construire, BF 42 s’insère sur un site industriel déjà existant, et qui pratiquait le séchage à façon de sciages.

Le site de Bois Factory 42 à Noirétable, photo Olivier Deléage pour Poujoulat

Contexte et stratégie industrielle

Dans la stratégie Poujoulat, il y a au départ de cette aventure, la volonté de soutenir le marché du bois-énergie, son sérieux et son image, pour soutenir le secteur de marché qui fait vivre son métier de base : les conduits de fumée. Et le bois-bûche, qui représente rappelons-le 80% du bois-énergie en France en volume, était jusqu’ici considéré comme un combustible rural, rustique, sale et peu régulier, une image peu propice au développement voire à la pérennité du groupe. Donc, pour répondre à ce handicap, et pour profiter de la magnifique opportunité offerte par les objectifs politiques français de voir passer à 9 millions en 2020, le nombre de foyers chauffés au bois en France, il fallait réagir. Euro Energies, avec ses marques Woodstock® et Crépito®, fut ainsi créé en 2007 avec deux objectifs : développer un chiffre d’affaire sur l’amont de la filière et donner confiance au marché des équipements domestiques en démontrant qu’il existait une offre en combustibles bois-énergie de qualité en France.

Les plateformes de chargement des bois au départ de la ligne de transformation de BF 42, photo Frédéric Douard

Les deux usines de bois de chauffage ont ainsi été conçues par le groupe pour garantir au réseau Euro Energies devenu national l’approvisionnement en un produit bois-bûche de qualité constante sur toute l’année, conforme à la norme NF Bois de chauffage H1-G1. Mais pour le bois de chauffage, contrairement aux autres produits bois-énergie distribués par le groupe, les granulés et les briquettes, Euro Energies a été contraint d’investir lui-même dans l’outil de production afin de servir son marché, à défaut d’une filière française capable de lui fournir la qualité attendues dans les volumes attendus. Pour les granulés et les briquettes, le groupe se sert à 100% auprès de producteurs indépendants.

L’une des deux lignes de fendage chez BF42, photo Frédéric Douard

À côté de ce travail d’image entrepris par Poujoulat, je voudrais ici tordre le cou à une communication désuète, ressassés depuis 30 ans par les conseillers en énergie et qui affirme que : « si vous voulez du bon bois de chauffage, il faut le stocker de 18 mois à 2 ans, d’abord dehors et ensuite à l’abri » : quelle corvée en perspective, quelle image désastreuse pour le bois-énergie ! Cette communication, réalisée au départ dans les années 80, partait d’une bonne volonté, mais était basée sur des pratiques de cette époque et n’a pas su évoluer avec la société. Durant les décennies qui suivirent, et jusqu’à aujourd’hui encore, cette communication a consolidé l’image archaïque du bois-énergie et fit plus fuir qu’attirer, alors que dès les années 90, on savait pertinemment qu’il fallait scier et fendre dès l’exploitation pour sécher et pour consommer au plus vite. Ajoutons à cela les effets pervers de cette pratique : outre les corvées de manutention (tu es puni, tu iras empiler le bois), la place occupée pour stocker deux ans et la valeur immobilisée, au bout de deux ans, le bois était peut-être sec, mais il était sale, très poussiéreux, attaqué par les insectes et avait perdu par dégradation un part non négligeable de son carbone, et donc de son énergie !!!

L’une des cellules de séchage chez BF42, photo Frédéric Douard

Parallèlement à ces problèmes d’image, l’usage du bois-bûche a également changé depuis 10 ans. Les équipements de chauffage ont résolument gagné en performance, et la contrepartie est qu’ils ne tolèrent plus de bois de chauffage de mauvaise qualité. Les foyers performants sont petits, demandent des longueurs et des sections réduites, et surtout un bois irréprochablement sec. Ce sont ces caractéristiques qui ont forgé le cahier des charges de base des Bois Factories.

Entreposage des casiers de bois sec avant écorçage chez BF 42, photo Frédéric Douard

Enfin, dernier argument important dans la définition de la stratégie Euro Energies, si ce n’est le plus important car il touche à l’acte de consommation : les générations nouvelles, pour beaucoup citadines, veulent de plus en plus des produits prêts à consommer, propres, faciles à ranger dans peu de place, emballés et disponibles dans les magasins, et non pas bennés sur le trottoir. Ces critères ont fini de peaufiner les apparences et le packaging du nouveau bois de chauffage made in Poujoulat.

Le crible écorceur chez BF42, photo Frédéric Douard

Le processus et les étapes de transformation à Noirétable

Si le type d’usine que nous allons décrire est nouveau en France, du moins dans sa dimension, Poujoulat s’est inspiré de pratiques existantes en Italie et dans les pays germaniques où elle est pratiquée, à plus petite échelle il faut le reconnaître, depuis une quinzaine d’années.

La chaudière Compte R. de 2,5 MW chez BF42, photo Frédéric Douard

  1. Les bois, des feuillus durs exclusivement, arrivent en grumes sur un parc de 5600 m².
  2. Ils sont amenés sur des plateaux à chaines qui les conduisent vers les deux lignes de sciage et fendage, d’où ils ressortent en casiers métalliques. La transformation se fait sous le couvert d’un bâtiment neuf de 700 m².
  3. Les casiers passent dans l’une des 4 cellules de séchage durant 6 jours, des séchoirs classiques à sciages d’une surface totale de 600 m².
  4. Le bois séché à moins de 20% est déversé dans un crible rotatif à gros barreaux dans lequel les bûches s’entrechoquent, perdent leur écorce, leur poussière et voire leurs corps étrangers (terre, sable, cailloux).
  5. Le bois est conditionné sur palettes filmées en différents volumes de consommation, prêt à l’expédition.

BF 42, qui sera appelée à fonctionner en 3 x 8h, fournit une qualité équivalente du 1er janvier au 31 décembre. Les équipements de transformation ont été fournis par la société italienne Pezzolatto, représentée en France par les Ets GF Services. Le prix public de vente des bûches BF se situe aux alentours des 100 € TTC le stère livré sur palette.

La chaufferie de BF 42

Pour le séchage, BF 42 utilise une chaudière à bois qui était déjà présente sur le site, une chaudière Compte R. de 2,5 MW exclusivement alimentée par les éclats de fendage, les écorces et les poussières des bûches. Ces sous-produits sont broyés avant utilisation et la chaufferie dispose d’un électrofiltre pour limiter les émissions de particules.

Les déchets combustibles pour la chaudière Compte R., photo Frédéric Douard

Les postes de travail

L’effectif à équivalent temps plein à mai 2014 est de 13 personnes. Il montera à 27 personnes au dernier trimestre 2014. BF 42 emploie principalement des caristes, des conducteurs de ligne et des manutentionnaires. Les postes de conduite ont été aménagés, avec l’installation de cabines fermées, insonorisées, climatisées, dotées de fauteuils ergonomiques. L’opérateur, protégé de la poussière, pilote confortablement l’approvisionnement, la découpe et le fendage. Les machines, très sécurisées, sont dotées de barrières virtuelles.

L’arrivée des grumes sur l’une des deux lignes de transformation, photo Frédéric Douard

L’approvisionnement en bois

BF 42 se distingue par une politique d’achat partenariale à long terme. Chaque fournisseur reçoit un cahier des charges et signe un contrat d’approvisionnement ajusté à sa capacité annuelle. BF 42 prend en charge l’enlèvement, vérifie la conformité du produit et délivre un procès verbal de réception qui déclenche la facture, réglée comptant.

Le parc à grumes de BF42, photo Frédéric Douard

BF 42 garantit une activité soutenue et linéaire à ses fournisseurs, puisque l’usine a besoin de ressources 12 mois sur 12 : un avantage indéniable sur un marché très sensible à la saisonnalité. La montée en puissance progressive de la production à Noirétable est annonciatrice de nouveaux marchés et de nouveaux partenariats, avec pour perspective la création de 80 à 100 emplois induits au total.

Chaine de palettisation chez BF42, photo Frédéric Douard

Quelques chiffres :

  • Usine de à Buzançais : trois lignes, 11 M€ pour 150 000 st/an de capacité
  • Usine de Noirétable : deux lignes, 6 M€ pour 80 000 st/an de capacité
  • Usine de Demangevelle : quatre lignes, 12 M€ pour 200 000 st/an de capacité
  • Production de bois de chauffage du groupe : 25 000 m³ stères en 2011, 80 000 en 2013 et 140 000 en 2014.
  • Rayon d’approvisionnement des sites : 200 km

Les perspectives

BF 42 a produit ses premières bûches en septembre 2013 et ses premiers conditionnements en février 2014. Son objectif pour la première saison de production est de 40 000 stères. À très court terme, la capacité de production sera portée à ± 80 000 stères par an. BF 42 sert en bois bûches haute performance la région Rhône-Alpes jusqu’à la Méditerranée et une partie de la Bourgogne.

Conditionnement en sacs de bûches séchées Crépito, photo Frédéric Douard

D’ores et déjà, le groupe Poujoulat a lancé la construction de sa troisième usine, BF 70 à Demangevelle en Haute-Saône, qui entrera en production en 2015. À horizon 2016, la capacité de transformation annuelle d’Euro Énergies dépassera les 400 000 stères. Ensuite, transition énergétique faisant, il n’y aucune raison que le groupe s’arrête en si bon chemin.

Frédéric Douard, en reportage à Noirétable

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