FR-21000-Dijon-fiche-chaufferie-Fontaine-Ouche-27.6-MW-Compte.R

  • Catégorie(s) :
Télécharger ce PDF.

Sur le territoire de la Communauté d’agglomération Grand Dijon, deux
réseaux de chaleur de quartier dataient des années 60 : le réseau de
Fontaine d’Ouche et le réseau de Chênove. Les deux étaient alimentés
en énergie fossile et nécessitaient des remises à niveau des moyens de
production de chaleur. Deux kilomètres les séparaient.
Disposant de la compétence « production et distribution de chaleur », le
Grand Dijon a mis en place une démarche de Schéma Directeur pour
l’ensemble de ses réseaux de chaleur. Dans ce cadre, l’étude a conclu à
l’intérêt d’une restructuration de ces deux réseaux suffisamment proches
pour être fusionnés et à la pertinence de solutions techniques à faible
empreinte carbone.
A l’occasion de la remise en concurrence de la DSP (Délégation de
service public) du réseau de Fontaine d’Ouche, la collectivité a donc
envisagé la fusion à terme des deux réseaux et la construction d’une
chaufferie biomasse. Une convention a été signée fin 2012 avec le
délégataire Sodien, filiale du groupe Coriance.
La restructuration des deux réseaux se traduit par des travaux qui
s’étendront de 2013 à 2018. La chaufferie biomasse des Valendons a
été construite à mi-chemin des deux anciens réseaux et est entrée en
fonctionnement en 2016. Des liaisons sont mises en œuvre de part et
d’autre de la chaufferie biomasse jusqu’aux réseaux de Fontaine
d’Ouche et de Chenôve. Plusieurs extensions partent de la nouvelle
chaufferie, de la chaufferie historique ou de la liaison entre les deux
chaufferies.
A terme, 7 530 équivalents logements seront raccordés au réseau pour
des besoins thermiques totaux de 200 000 MWh. De nombreux
bâtiments municipaux sont raccordés. Désormais plus de 50% du
patrimoine de l’agglomération profitent des réseaux de chaleur urbains
alimentés majoritairement par des énergies renouvelables.
Le Grand Dijon est labellisé Cit’ergie depuis 2013.

La chaufferie :
L’installation biomasse est constituée de deux chaudières
biomasse CompteR de puissance utile 8,8 MW unitaire et
une de 4,1 MW unitaire. Les trois chaudières biomasse de
moyenne puissance permettent de fonctionner même lorsque
l’appel de puissance est faible et d’améliorer ainsi la
disponibilité de l’installation. La chaudière de 4,1 MW a été
dimensionnée pour les besoins en eau chaude sanitaire en
été. Une chaudière gaz d’appoint et de secours, d’une
puissance utile de 10,5 MW est également implantée dans la
chaufferie. Les deux autres chaufferies historiques ont été
conservées. Une fois toutes les extensions réalisées, le mix
énergie sera le suivant : 61,1 % bois, 27,7 % cogénération
gaz, 10,8 % gaz naturel et 0,4 % fuel.

Informations de contact de Compte.R

Compte.R est cité aussi dans ces articles :
  • Bientôt cinq réseaux de chaleur durable pour décarboner le territoire de Limoges Métropole
  • Le réseau de chaleur au bois de la ville de Mayenne va chauffer 40 bâtiments de plus
  • Le réseau de chaleur de Corbie, une référence bois-énergie réussie de plus pour Viria
  • La liste et la carte de plus de 800 chaufferies biomasse Compte.R en service en France
  • Les Hauts-de-Flandre valorisent les anas de lin en énergie de chauffage
  • Le réseau de chaleur bois de la ville de L’Aigle fait faire de grosses économies à ses utilisateurs
  • A Evron en Mayenne, le groupe Bel a mis en place sa troisième chaufferie biomasse
  • Les entreprises Chaleur Bois Qualité Plus capables de fournir près de trois millions de tonnes de bois-énergie par an
  • Compte.R. recherche des talents pour répondre à la forte demande en chaufferies biomasse
  • L’association Chaleur Bois Qualité Plus tenait son assemblée générale 2022 à Arlanc
  • Tous les articles mentionnant Compte.R