A Andelnans, une petite méthanisation agricole injecte son biométhane

Unité de méthanisation de la SCEA des Longchamps à Andelnans près de Belfort, photo Weltec
L’exploitant de l’installation, David Peterschmitt, utilisera environ 6000 tonnes par an de résidus agricoles, pour produire son biogaz. Le constructeur allemand, Weltec Biopower, a opté pour une technique membranaire flexible et compacte pour l’épuration du biogaz en biométhane. Lors de ce processus de séparation à trois étages, le méthane est séparé du dioxyde de carbone (CO2), de la vapeur d’eau et d’autres composants par des membranes polymères. Ce processus membranaire permet d’atteindre une pureté du biométhane à 99%.

Le module Prodeval de purification du biogaz à Andelnans
Un investissement optimisé
La compression en amont constitue un autre avantage du processus. Le méthane séparé a donc déjà la pression optimale, pour pouvoir être injecté dans le réseau de gaz naturel sans avoir à être compressé de nouveau. Ceci réduit les coûts d’un deuxième compresseur et permet une rentabilité plus facile même sur les petites installations comme ici. Cette forme d’épuration fait économiser de l’argent dans d’autres domaines : la séparation des molécules a lieu à température ambiante et sans ajout de produits chimiques. De plus, la technologie membranaire séduit par sa construction compacte en conteneur, ce qui réduit également les frais d’installation.
Pour une synchronisation optimale de l’installation, la société Weltec a intégré son automate API LoMOS dans l’unité de purification. La gestion des tâches basée sur la banque de données SQL constitue une particularité de ce système : l’utilisateur n’a besoin que d’indiquer ses tâches individuelles pour l’installation de méthanisation dans le calendrier facile d’utilisation et l’automate LoMOS réalise automatiquement les consignes.
Enfin, dans le cas présent, en matière de coût du raccordement au réseau GrDF, le poste GRDF se trouve sur la propriété de l’exploitation, à quelques mètres du conteneur d’épuration membranaire, et la conduite de gaz naturel passe en limite de propriété de l’installation, ce qui n’a pas représenté de réel surcoût.