Deux chaudières bois à condensation Compte R. pour le réseau de Nantes Nadic

Partager :

• Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
• Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
• Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Article paru dans le Bioénergie International n°24 de mars 2013

Le développement des réseaux de chaleur est l’un des axes majeurs du Plan Climat territorial de Nantes Métropole. Aujourd’hui, sur l’agglomération, un équivalent habitant sur 7 est chauffé à partir d’un réseau de chaleur et l’ensemble des projets engagés actuellement permettra d’arriver à un équivalent habitant sur 4 en 2014. Pour son réseau de chaleur du quartier Bellevue à Nantes et Saint Herblain, Nantes Métropole a demandé au délégataire Nadic de procéder à des travaux d’extension du réseau de chauffage urbain aux zones limitrophes du quartier de Bellevue en utilisant majoritairement des énergies renouvelables pour les moyens de production nécessaires aux besoins supplémentaires évalués à 45 000 MWh par an. Dans ce but, le délégataire a accepté d’adosser aux équipements de production existants une nouvelle chaufferie biomasse qui permettra d’absorber l’augmentation de puissance tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre.

C’est Compte R. qui a été sélectionné par le délégataire pour la fourniture des deux chaudières de 5,5 MW chacune qui alimenteront cette extension. Le choix technique s’est porté sur des équipements à bois humide, équipés de condenseurs, une première pour le constructeur auvergnat.

Après plusieurs années de R&D et de tests sur son installation pilote de Dore L’Eglise dans le Puy-de-Dôme, la gamme de condenseurs CESYS fut prête à la commercialisation pour ce projet. Le CESYS est un système de récupération de l’énergie contenue dans les fumées de combustion, adaptés à la gamme de générateurs COMPACT du constructeur. Le Condense Efficient SYStem est un échangeur de type direct fumées/eau. Il est constitué d’un dispositif d’aspersion d’une batterie de condensation. Il travaille essentiellement en « température humide », permettant de valoriser la chaleur de vaporisation et, par conséquent de réduire la température de condensation de plusieurs degrés. Ainsi l’eau est pulvérisée en micro-gouttelettes au niveau du système de condensation en assurant le refroidissement des gaz par la combinaison :

• d’un échange de chaleur sensible, dû à la température du mélange eau et fumées ascendantes,
• d’un échange de chaleur latente, dû à l’évaporation de l’eau dans l’air au contact du système de condensation.

La condensation permet ainsi d’améliorer le rendement global de la chaufferie en récupérant une bonne partie de la chaleur des fumées. Ce gain est particulièrement sensible lors de l’utilisation de combustibles humides dont les fumées sont fortement chargées en eau. Ceci n’est par contre possible qu’avec des retours de réseau inférieurs à 50°C, et le réseau est donc à gérer en basse température pour bénéficier de cet avantage.

Frédéric Douard

1 réponse

• Commentaires0
• Pings1

1. Bioénergie International n°24 – Mars 2013 | Bioénergie international
   7 février 2014

   […] Deux chaudières à bois à condensation Compte R. de 5,5 MW pour le réseau de Nantes Nadic […]