Bonnes pratiques bas-NOx pour chaudières à biomasse

Chaudière Compte R. de 2 MW, photo Frédéric Douard
L’utilisation de biomasses en chaudières industrielles ou collectives bénéficie d’un bilan environnemental favorable si l’on parvient à en limiter les émissions polluantes. Les oxydes d’azote, comme les imbrûlés gazeux et les particules fines, font partie des substances ciblées par les Pouvoirs Publics. Les mécanismes de formation de ces polluants étant complexes, la conception et les réglages des chaudières à biomasse s’avèrent de plus en plus ardues pour satisfaire des réglementations qui ne pourront que se durcir. Un document sur les stratégies bas-NOx appliquées aux chaudières à biomasse a été financé par l’Ademe et rédigé début 2013 par les acteurs du projet Orenox (projet de développement de nouvelles chaudières « Bas-NOx » et « Ultra bas-NOx », initié et conduit par la société Compte.R.), en voici des extraits.
En pratique, on regroupe sous le terme oxydes d’azote (NOx), le monoxyde (NO), le dioxyde (NO2) et le protoxyde (N2O) d’azote. Lors de la combustion, on considère qu’environ 95 % des NOx sont produits initialement sous forme de NO. En se refroidissant le NO est ensuite converti dans l’air atmosphérique en NO2. Le NO et le NO2 provoquent différents types d’affections pulmonaires. Le NO2 est par ailleurs un des polluants impliqués dans la formation des pluies
acides.
D’une manière générale, toute opération de combustion à l’air génère du monoxyde d’azote NO, qui se retrouve dans les fumées à des concentrations variant de quelques mg/Nm³, à plusieurs centaines (voire parfois milliers) de mg/Nm³. Le NO se forme selon deux mécanismes principaux …
… pour lire la suite consulter le Bioénergie International n°27 de octobre 2013.
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