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La centrale de cogénération au bois de Limoges en vidéos

Infos clés fiche de casMaîtrise d’ouvrage communale – Cogénération vapeur avec réseau de chaleur alimentant 12000 éq. logements – Combustibles : plaquettes forestières – Chaudière Leroux-et-Lotz de 25 MW – Production électrique de 7,5 MWé – Exploitation Dalkia – Mise en service 2012

La centrale de cogénération de la ville de Limoges est destinée à fournir de la chaleur sur le réseau de chaleur du quartier de l’Aurence (en appoint ou en substitution de moyens de production existants au gaz et au fioul) et à produire de l’électricité verte injectée sur le réseau public et vendue à EDF. Après la cogénération de la ville de Felletin mise en service en 2005, Limoges sera donc la seconde ville limousine et la seconde ville française à se doter d’une cogénération à bois.

Le réseau de chaleur du Quartier de l’Aurence est actuellement alimenté à partir d’une chaufferie centrale située Boulevard du Mas de Bouyol à Limoges. Une extension du réseau de chaleur sur 6 000 à 7 000 mètres réalisée en 2011 permet désormais d’alimenter 3 000 équivalents logements supplémentaires, et d’interconnecter le Centre hospitalier qui dispose également d’une chaufferie à bois de 9 MW (Voir article).

Début 2012 la nouvelle chaufferie biomasse du Val de l’Aurence sera donc raccordée à 12.000 équivalents-logements qui vont être chauffés et alimentés en eau chaude, soit 5.000 de plus par rapport à l’ancienne organisation. Outre le fait d’alimenter plus de foyers, elle va permettre de réduire de 45.000 tonnes les émissions de CO2.

>> Voir la vidéo de la chaîne 7alimoges.tv

Les critères du choix du bois par la Ville sont les suivants :

Économiques

  • Un objectif de réduction du prix de la chaleur de 15%,
  • Stabilisation du prix de l’énergie (évolution de l’ordre de l’inflation pour 90 % de l’énergie),
  • Taux de TVA à 5,5% au lieu de 19,6 % pour les entreprises produisant plus de 60 % de leur énergie en biomasse,
  • Possibilité d’améliorer le rentabilité du projet par la production d’électricité verte.

Techniques

  • Adaptation de la production et du réseau aux évolutions du quartier,
  • Réduction des risques par le passage du réseau en eau chaude par rapport à l’eau surchauffée du réseau actuel.

Environnementaux, notamment la réduction des émissions de CO2.
La chaufferie bois n’emploiera pas d’énergies fossiles, mais uniquement des énergies renouvelables, permettant d’économiser ainsi environ 7 800 tonnes de CO2 par an par rapport au gaz naturel.

Sociaux avec la création d’emplois : au niveau de la chaufferie, ainsi que sur la plateforme d’approvisionnement en bois. Le projet participera alors à la dynamique locale de la filière bois.

>> Voir une vidéo de la chaîne 7alimoges.tv sur le chantier à la mi-2011

>> Voir également une vidéo 7alimoges.tv sur le chantier en mars 2011

Le projet représente un investissement de 43 M€. C’est le chaudiériste Leroux et Lotz Technologies qui a fourni la chaudière de 25 MW (Voir notre article de août 2010). La production d’électricité sera quant à elle de 7,5 MWé. La chaudière sera alimentée en plaquettes forestières de la région, fortement excédentaire en bois. En Limousin, la forêt occupe en effet 584 000 ha pour seulement 740 000 habitants. Cette forêt est en expansion continue depuis plus d’un siècle, tant en surface qu’en production. La principale valorisation actuelle est papetière, avec l’usine d’International Paper à Saillat-sur-Vienne qui utilise 1 350 000 tonnes bois/an. Les principales chaufferies bois publiques régionales en fonctionnement (CHU de Limoges, réseaux de chaleur à Felletin, Bourganeuf  et Égletons) ne consomment quant à elles que  140 000 tonnes/an.

Frédéric Douard, Bioénergie International

Voir également : Cogénération bois de Felletin, la pionnière mal récompensée

Informations de contact de Leroux&Lotz

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10, rue des Usines-BP 88509
F-44185 Nantes Cedex 4
+33 240 95 96 97
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