Combiner chauffe-eau solaire et chaudière à bois déchiqueté

Marino Manca, tailleur de pierre
Infos clés fiche de cas – Artisans – Chauffage bois-solaire – Combustibles : 20 tonnes de plaquettes forestières/an – Chaudière automatique à bois Fröling de 50 kW – Taux de couverture par le bois : 100% en chauffage et 70% en ECS – Taux de couverture solaire : 30% de l’ECS – Investissement total : 34 k€ – Mise en service 2012 – Fiche réalisée par la Fédération des CUMA et la Chambre d’Agriculture de l’Orne. |
C‘est le choix fait par Marino MANCA, artisan sculpteur-tailleur de pierre à Courcerault dans le Perche ornais. L’installation permet de chauffer une longère rénovée, un atelier et l’ensemble de l’eau chaude sanitaire nécessaire, grâce à deux sources d’énergie 100 % renouvelables.

La chaudière 50 KW Fröling
Marino Manca a installé son atelier dans cet ancien corps de ferme du Perche et a choisi une chaudière au bois déchiqueté pour chauffer sa maison ainsi que son atelier.
L’installation de chauffage
- Chaudière : 50 kW Fröling
- Taux de couverture bois : chauffage à 100% et eau chaude à 70%
- Appoint pour l’eau chaude sanitaire par un chauffe eau solaire préexistant.
- Chauffage de la maison de 500 m² en rénovation (isolation en cours) – A venir, deux pièces (ateliers) supplémentaires pour une surface de 100 m².
- Projet de chauffer un autre bâtiment de 100 m².
- Avant 2012 (année de l’installation), La maison était chauffé au fioul et ponctuellement au bois bûche
Le silo d’une capacité de 60 m3 construit intégralement en bois derrière la chaufferie
La démarche de l’artisan
« J’ai choisi le bois comme source d’énergie pour des raisons éthiques, je voulais en effet utiliser des énergies renouvelables. Le bois permet d’autonomiser sa production d’énergie, et nous avons donc planté des haies tout autour de la propriété pour les années futures.».
Le combustible bois-déchiqueté
- Type : plaquettes bocagères, granulométrie moyenne de 50 x 30 x 10 cm.
- Consommation annuelle : 60 m3, soit 20 tonnes.
- Origine : plaquettes bocagères autoproduites et stockées sur une exploitation agricole proche.
- L’utilisation du bois issu de haies permet de leur redonner un intérêt et de préserver ainsi la biodiversité sur le territoire car les haies et talus abritent une flore et faune variées.
- Le bilan carbone est neutre. En brûlant, le bois rejette autant de carbone qu’il en a utilisé pour pousser.
Le bilan financier

Le ballon d’eau chaude sanitaire 300 litres devant le ballon tampon de 1400 litres
- Coût du combustible : Plaquettes bocagères autoproduites pour un coût de 43 € la tonne verte; sans comptabiliser la manutention, le stockage et le transport. Ce qui correspondrait à du fioul à 0,10 € le litre.
- Entretien : vider le cendrier en moyenne tous les mois (tous les 15 jours en hiver), un ramonage tous les 40 m3 soit tous les 9 mois.
« Je préfère raisonner la fréquence d’entretien de la chaudière en fonction de la quantité de bois consommé (tous les 40 m3) plutôt qu’un temps donné, exemple : un an. »
Les partenaires de l’opération
- Maître d’ouvrage : Marino Manca
- Installateur : Thierry James 61400 Mortagne-au-Perche
- Déchiquetage : Cuma InnoV’61 (Orne)
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Pour plus d’informations : Fédération des cuma Basse-Normandie comité Orne au 02.33.80.82.95 ou Chambre d’Agriculture au 02.33.31.49.43
Source : Bois déchiqueté de l’Orne