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Mobilisation de la plaquette forestière en montagne

Article de Jean-Michel Mivière de Faig’Bé, paru dans Bioénergie International n°21 de novembre 2012

Déchiquetage sur la commune de Nyer (Ets Chayriguès), photo Jean-Michel Mivière, Faig'Bé

Déchiquetage sur la commune de Nyer (Ets Chayriguès), photo Jean-Michel Mivière, Faig’Bé

En France, le développement récent du bois-énergie voit se mettre en place deux logiques parallèles :

  • La fourniture de gros projets, en chaleur ou cogénération, de plusieurs MW, nécessitant des milliers de tonnes de bois, sur un bassin de centaines de kilomètres. Sur ce type d’installations, le bois est en concurrence directe avec les énergies fossiles de masse, et doit subir des efforts financiers importants pour être rentable.
  • La fourniture de petites installations, en zones rurales, de puissances inférieures à 500 kW, se fournissant sur un territoire restreint. Les énergies concurrentes sont bien souvent l’électricité, le propane ou le fuel, qui laissent une marge d’action intéressante.

Dans le premier cas, les volumes sont tels qu’ils permettent à des entrepreneurs de se mécaniser et de structurer une filière spécifique. Des organisations d’envergure nationale se mettent ainsi en place pour répondre à la demande, en mutualisant des bois d’origines diverses. Critères d’aides faisant, ces organisations doivent néanmoins garantir un minimum de 50% de plaquettes d’origine forestière. Les objectifs de compétitivité sont ici tels, que même avec une possibilité de mix-produits, les fournisseurs doivent s’orienter vers des chantiers forestiers mécanisables, c’est à dire les plus faciles (type de peuplements, topographie, accessibilité, foncier).

Dans le second cas, il est clair que les volumes ne permettent pas à une entreprise de développer facilement son chiffre d’affaire. Ces petits volumes permettent cependant à des structures locales de saisir l’opportunité de proximité d’une chaufferie pour apporter des compléments d’activités, recréer ou maintenir des emplois locaux en zones rurales, de travailler des petites parcelles, et, par des mutualisations d’opérations, de bénéficier de la venue d’appareils spécifiques tel que les broyeurs. Le coût des énergies concurrente permet de positionner le prix de vente de la plaquette forestière autour de 32€/MWh livré, soit bien au delà des tarifs d’achat des grosses installations….

pour lire la suite, consulter le Magazine Bioénergie International n°21 novembre 2012.


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