L’Ile-de-France a produit en 2017 en renouvelable 6,6 % de sa consommation d’énergie
L’agence régionale énergie-climat d’Ile-de-France publie pour le Réseau d’Observation Statistique de l’Energie les derniers chiffres clés énergie & gaz à effet de serre disponibles, ceux de l’année 2017.
La consommation
La somme des consommations énergétiques finales de l’Île-de-France (corrigées des effets du climat) s’élève ainsi à 220 TWh en 2017, ce qui représente une baisse moyenne de 14% depuis 2005. Le gaz naturel (35%), l’électricité (30%) ainsi que les produits pétroliers et le charbon (28%) sont les principales sources d’énergie consommées en Île-de-France.
La production d’énergie renouvelable et de récupération
Chaleur renouvelable et de récupération : la production francilienne d’énergie renouvelable et de récupération s’élève à 14,6 TWh en 2017, dont 92% correspond à une production de chaleur (7,4 TWh en réseau et 6 TWh en individuel), notamment par la contribution des filières géothermie, déchets et biomasse.
Electricité renouvelable et de récupération : principalement portée par les filières déchet, biogaz et biomasse (79%), la production d’électricité renouvelable s’élève à 1,1 TWh. Les productions éolienne (9%), photovoltaïque (7%) et hydraulique (5%) représentent 21% de la production d‘électricité renouvelable en Île-de-France.
Gaz renouvelable : filière en émergence et en forte croissance (contribution multiplié par 18 par rapport à 2013), la méthanisation avec injection de biométhane dans les réseaux de gaz a valorisé 66 GWh en 2017.
Pour en savoir plus : www.arec-idf.fr
Frédéric Douard
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Le plus simple, c’est d’équiper chaque grande chaudière avec des centaines de m2 de capteurs solaires thermiques .
Contrairement à la biomasse, la chaleur solaire est une ressource sans limite.
Elle est stockable, n’a pas besoin d’être transportée et commence même à devenir rentable.
Ces capteurs solaires thermiques permettraient non seulement de réduire la consommation de fuel, de gaz et de charbon utilisés dans les chaudières mais aussi d’augmenter la production de chaleur des chaufferies biomasse avec la même quantité de biomasse.
Par exemple, la chaufferie bois du réseau de chaleur des Mureaux a une superficie totale de 4000 m2.
Avec 1000 m2 de capteurs solaires thermiques, cette chaufferie pourrait économiser autour de 100 tonnes de bois sec par an.
Ce qui permettrait d’alimenter de nouvelles chaudières bois dans les environs.