Les européens s’accordent sur un objectif contraignant de 32% d’énergies renouvelables en 2030
Une hausse de l’objectif de développement des énergies renouvelables en 2030
L’accord permet de fixer un objectif contraignant au niveau de l’Union européenne de 32% d’énergies renouvelables en 2030, nettement supérieur à celui de 27%, adopté en 2014. Cet objectif pourra être en outre revu à la hausse dès 2023. L’Europe s’engage ainsi résolument dans la transition énergétique et le remplacement des énergies fossiles par les énergies renouvelables.
Cet objectif devra être atteint collectivement par les États membres au moyen d’objectifs nationaux en tenant compte des obligations découlant de l’Accord de Paris. La France souhaite que le futur règlement sur la gouvernance de l’Union de l’énergie garantisse que les États membres développent de façon croissante, régulière et rapide les énergies renouvelables.
Ainsi, le développement des énergies renouvelables se fera sans attendre, donnant de la lisibilité à ces filières d’avenir, et permettant ainsi de créer de nombreux emplois, chaque année.
Des dispositions pour lutter contre la déforestation dans le domaine des biocarburants
Des progrès ont aussi été réalisés dans le domaine des transports et de la lutte contre la déforestation, puisque l’accord confirme l’objectif de 14% d’énergies renouvelables dans le secteur des transports, mais également le plafonnement, dès 2019, de l’utilisation, dans le secteur des biocarburants, des matières premières contribuant à la déforestation (comme l’huile de palme et le soja), puis leur élimination progressive au plus tard en 2030.
Ce texte constitue une avancée dans la lutte contre la déforestation. En effet, le plafonnement puis l’élimination progressive devrait permettre de ne plus inciter, directement et indirectement, les pays producteurs à détruire des forêts pour les remplacer par des cultures destinées aux biocarburants. La Commission devra définir d’ici février 2019 les critères qui permettront de distinguer, dans la production de biocarburants, les matières premières particulièrement émettrices de CO2 et générant de la déforestation, du reste des productions agricoles utilisées pour les biocarburants.
Frédéric Douard
Bonjour á tous.
C est une décision importante qui va dans le sens de la moindre dépendance énergétique qui n est pas qu’ un problème économique et financier mais aussi de sécurité collective(cf Trump et l Allemagne dépendante de la Russie)
Reste à retenir pour chaque pays les solutions qui fonctionnent bien et sont rentables puisqu ils s agit de pérenniser des emplois .
La France est bien partie pour faire ces choix puisque la biomasse semble enfin revenir à sa place dans les débats :C est une ressource renouvelable comme les autres mais surtout capable de produire en fonction des besoins…
Sa gestion demeure classique et c est un plus…
Enfin la ressource est considérable dans notre pays et les nécessités d assainir les pratiques de l agroalimentaire (porcherie et lisier ,déchets valorisables mais délaissés)rendent la démarche encore plus économique.
Reste être rationnel avec l éolien et ne faire que ce qui fonctionne sans artifices financiers.
Les éoliennes sont surtout des produits d importation qui ne donnent que peu d emplois en France .Il ne s agit pas de céder à une mode mais de concevoir un éolien efficace et non une aventure financière à court terme…