La chaufferie de Saint-Jacut du Mené, photo Atelier d’Architecture Gautier & Guilloux
Dans le cadre du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), adopté en Bretagne en 2013, les acteurs régionaux se sont engagés à inscrire leur action dans la perspective d’une diminution de la consommation d’énergie finale de 20 % et un triplement de la production d’énergie renouvelable en Bretagne entre 2005 et 2020. Dans cette perspective, le bois-énergie pourrait représenter plus d’un tiers de la production d’énergie renouvelable.
Fort de ce constat et de la demande croissante des besoins en bois, les partenaires du Plan Bois Énergie Bretagne ont souhaité poursuivre l’accompagnement du bois énergie pour la période 2015 – 2020, en cohérence avec les objectifs de développement de la part des énergies renouvelables, fixés à 23 % de la consommation finale d’énergie en 2020, par la loi de transition énergétique pour la croissance verte.
Il a été décidé de maintenir le rythme de développement des chaudières à bois en Bretagne mais en privilégiant des projets de tailles intermédiaires (piscines, Ephad, etc.), de préférence
en réseau de chaleur et valorisant le bois du territoire régional. Ainsi, il est attendu que la consommation annuelle de bois énergie plaquettes en 2020 soit de 620 000 tonnes contre 420 000 tonnes en 2014.
Afin de s’assurer de l’organisation optimale de l’approvisionnement en bois, le Plan Bois Energie Bretagne s’est donné comme priorité d’accompagner la mobilisation de la ressource et plus particulièrement celle en provenance de la forêt. Le gisement forestier reste en effet très important en Bretagne mais nécessite d’être organisé pour assurer son renouvellement. De la mobilisation de la ressource à sa consommation dans les chaufferies, la préoccupation d’un développement durable de la filière bois énergie est omniprésente : prévention des conflits d’usage via la cellule biomasse régionale, veille sur la pérennité de la ressource, prise en compte de la sensibilité du bocage, préservation de la biodiversité, respect de la qualité de l’air, exigences quant au rendement énergétique des installations.
Les chaudières bois de l’immeuble des Ets Legendre à Rennes, photo Frédéric Douard
1 – Améliorer la mobilisation du bois permettant l’alimentation des équipements et des réseaux de chaleur bois-énergie sur le territoire breton.
Il s’agit d’intensifier l’effort sur la mobilisation du bois et la structuration de la filière d’approvisionnement, insuffisamment mature actuellement. Outre les études de faisabilité, trois niveaux d’action sont prévus au titre de la période 2015-2020 :
2 – Accompagner les installations performantes de production d’énergie renouvelable et de réseau de chaleur à partir de bois.
Il s’agit de poursuivre les efforts engagés lors des précédents programmes en termes de qualité et d’efficience des projets. Les critères d’entrée dans le dispositif sont :
Les chaufferies pourront utiliser plusieurs origines de bois car le mélange des sources de bois permet de fournir un produit à coût mutualisé. Il est toutefois demandé par les maîtres d’ouvrage que les chaufferies consomment, selon la taille du projet, 30 % à 50 % minimum de bois forestier ou bocager issu d’une exploitation durable.
3 – Améliorer la connaissance et valoriser le programme.
Les partenaires du programme souhaitent que le Plan Bois Energie Bretagne soit l’occasion de consolider les informations disponibles aux différentes échelles concernant la filière et ses possibilités de développement.
Pour en savoir plus :
Contacter Aile
⚑ | 73, rue de Saint-Brieuc CS 56520 F-35065 RENNES Cedex |
☎ | +33 299 54 63 23 |
---|---|---|---|
@ | www.aile.asso.fr Courriel |
Bioénergie promotion autorise l'établissement d'un lien vers toutes les pages du site. Voir les conditions.