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Le tri des biodéchets suscite autant l’intérêt que l’appréhension des Français

Alors que les collectivités françaises sont soumises à l’obligation de mettre en place le tri à la source des biodéchets depuis le 1er janvier 2024, Sepur révèle la première édition de son baromètre « Les Français et leurs poubelles », réalisé avec l’IFOP. Le baromètre décrit en profondeur la perception des Français sur la gestion de leurs déchets et leur regard sur les dispositifs de tri à la source.

Force est de constater qu’il existe une corrélation entre déchets et biodéchets puisque 54% des Français se sont déjà mis à la pratique des biodéchets. Un chiffre qui augmente sensiblement en fonction des territoires propices à une adoption plus large du tri : ils sont 82% à le faire en commune rurale, soit 2,5 fois plus qu’en agglomération parisienne avec 33%. Pour les habitants occupant une maison, 69% pratiquent déjà le tri des biodéchets alors qu’ils sont 28% pour ceux habitant en appartement.

L’étude démontre que cette prédisposition à trier les biodéchets repose en partie sur l’appréciation positive d’une telle démarche, 62% des répondants jugeant l’obligation de trier ses biodéchets comme une opportunité pour l’écologie. Malgré ces premiers chiffres encourageants, un manque de pédagogie et d’information se fait là aussi sentir. En effet, 4 Français sur 10 n’avaient pas connaissance du dispositif entrant en vigueur le 1er janvier 2024 au moment de l’enquête menée du 29 novembre au 3 décembre 2023 , tandis qu’un Français sur 3 éprouve des craintes quant à sa pratique (44% en agglomération parisienne), des appréhensions liées majoritairement aux odeurs (68%) et à la présence d’insectes (64%).

« Cet accueil positif de nombreux Français est une bonne surprise », précise Lucie Petrel, directrice de la communication de Sepur.

>> Télécharger la première édition du baromètre « Les Français et leurs poubelles »

Frédéric Douard