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Quelles études préliminaires et quels financements pour mon projet de méthanisation ?

Le Gaec de Lopré à Loc-Brévalaire dans le Finistère a fait appel à la plateforme MiiMOSA pour financer l’agrandissement de son unité de méthanisation

MiiMOSA, la plateforme de financement participatif dédié à la transition agricole et alimentaire finance également des projets de méthanisation. Voici quelques conseils qu’elle donne sur les études préliminaires qui permettent de donner vie aux projet de méthanisation.

  1. Pour accompagner votre projet : choisissez un bureau d’études/Assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) et structurez le collectif en concertation avec un intervenant juridique
  2. Vérifiez le gisement disponible et la production de biométhane associée. Étudiez les possibilités de retour au sol du digestat et du plan d’épandage. Validez par la suite la localisation du projet (parcelle, voisinage, PLU, Zones protégées, réseau électrique) et réalisez une première ébauche de dimensionnement et d’implantation.
  3. Identifiez la ou les parcelles potentielles pour implanter votre unité de méthanisation et préparez le dialogue avec les représentants territoriaux. Pour cette étape, rapprochez vous de la commune, des élus et des autres collectivités territoriales concernés.
  4. Demandez une étude de faisabilité GRDF. Cette étude vous permettra d’une part de déterminer la capacité du réseau à recevoir le biométhane produit et sa distance par rapport à votre site, et d’autre part elle vous permet de réserver votre place sur le réseau.
  5. Réalisez un bilan économique et environnemental du projet en mettant en évidence les points forts et faibles du projet.
  6. Réalisez le planning général du projet.
  7. Rencontrez les organismes financiers pour étudier la faisabilité de financement du projet et définissez les capacités financières des investisseurs potentiels.

Pour aller plus loin : 550 000 € financés auprès de citoyens

Découvrez la campagne de financement d’agrandissement d’unité de méthanisation de cette famille Bretonne.

« Nous sommes la famille BOZEC. La GAEC que nous détenons fait partie des premières associations d’agriculteurs. Elle est constituée de plusieurs ateliers de production avec une activité laitière, la commercialisation de grandes cultures, l’engraissement de porcs et une unité de cogénération qui valorise les effluents et cultures intermédiaires. Cette unité de méthanisation est déjà sur site en cogénération avec production de 125 kW d’électricité. La chaleur générée est valorisée sur le site dans les bâtiments d’élevage. Les lisiers, fumiers et cultures intermédiaires sont valorisés par la méthanisation. Cette cogénération produit de l’électricité verte à partir du biogaz qui est ensuite injecté dans le réseau électrique.

Le GAEC souhaite développer en plus de la cogénération, l’injection du biométhane qui génère une marge plus intéressante. L’objectif est de développer son unité de méthanisation existante en cogénération en y associant une injection de biométhane. En effet, le kWh est mieux valorisé en injection comparativement à la cogénération. L’activité de cette dernière sera donc diminuée. La production d’énergie renouvelable générée par le projet permettra d’alimenter l’équivalent de 1000 foyers et contribuera à environ 50% du chiffre d’affaires de la structure à terme, l’autre moitié provenant des activités agricoles historiques.

Le projet a émergé en 2020 et la réflexion initiale permettait de doubler l’activité cogénération. Finalement, après étude, il s’est avéré que l’injection était plus pertinente. Notre GAEC est autonome en gisement, il valorise ses effluents d’élevage (fumier de bovins, lisier de vaches). L’avantage d’avoir une unité existante permet un investissement optimisé :

  • investissement dans l’incorporation ;
  • investissement dans l’aménagement des fermenteurs existants ;
  • investissement dans l’unité d’épuration du biogaz ;
  • travaux de génie civil et de terrassement.

L’unité permettra la valorisation de plus de 19 000 tonnes de déchets organiques par an. Cela représente une injection de ~80 Nm3/h de biométhane dans le réseau GRDF (contrat signé avec Antargaz), en plus de la production électrique de 1 GWh/an.

La collecte va permettre de doubler l’activité de méthanisation. En cofinancement avec les banques, MiiMOSA va intervenir sur l’investissement de l’aménagement du site. »

Paroles d’épargnants

Voir également : pourquoi les citoyens voudraient-ils investir dans votre projet ?

> Découvrez les témoignages d’épargnants engagés pour l’agriculture française !

Contact : Timothée DELACOURT : Timothee.delacourt@miimosa.com

Voir le site de la plateforme miimosa.com

Frédéric Douard