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Sept vidéos pour répondre à toutes les interrogations sur la méthanisation

Unité de méthanisation dans le Pas-de-Calais, photo Frédéric Douard

La méthanisation est une pratique nouvelle qui se veut vertueuse pour les sols et le climat, mais qui soulève parfois des interrogations sur l’acheminement des matières organiques, les odeurs, les risques d’explosion ou encore l’intégration dans le paysage. Dans ce contexte, les Chambres d’Agriculture des Hauts-de-France ont réalisé une série de sept vidéos pour répondre à toutes ces questions légitimes.

1 : La méthanisation, un procédé 100% naturel

La région Hauts-de-France est propice à la méthanisation, en grande partie grâce aux millions de tonnes d’effluents d’élevage qui sont produits chaque année, mais aussi grâce aux déchets de ses nombreuses industries agro-alimentaires, et aux co-produits de son agriculture très diversifiée.

2 : La méthanisation, un moyen de valoriser les déchets organiques

Chaque jour, notre société produit des tonnes de biodéchets. Or la mauvaise gestion de ces déchets humides, comme l’incinération ou le stockage de longue durée sur les sols, gros producteur de méthane, contribuent au réchauffement climatique et à la pollution atmosphérique. De ce point de vue, la méthanisation apporte une vraie réponse écologique au traitement des déchets organiques. Une unité de méthanisation peut traiter entre 5000 et 20000 tonnes de déchets par an. La méthanisation évite la production de gaz à effet de serre et génère une énergie renouvelable.

3 : La méthanisation, une alternative aux énergies fossiles

Aujourd’hui, on consomme essentiellement des énergies fossiles, à savoir du pétrole, du gaz naturel et du charbon. Sachant que la combustion de ces énergies fossiles est responsable de plus de 80 % des émissions de CO2 dans le monde… La méthanisation, quant à elle, produit une énergie verte et se présente comme une véritable alternative aux énergies fossiles. Une unité de méthanisation qui traite les déchets organiques produits par 50 000 habitants, peut fournir la consommation électrique de 650 logements, soit chauffer l’équivalent de 1000 maisons ou alimenter en bioGNV 60 bus urbains ! Par rapport au gaz naturel fossile, chaque kWh de biométhane produit permet d’économiser 200g en équivalent de CO2. La méthanisation permet donc une importante réduction des gaz à effet de serre.

4 : La méthanisation, une alternative aux engrais chimiques

Nous avons vu dans les épisodes précédents que la méthanisation produit du biogaz. Mais elle produit également, en plus du biogaz, du digestat, un biofertilisant naturel d’excellente qualité, facilement assimilable par les plantes. Sa qualité agronomique et sanitaire est toujours contrôlée avant qu’il ne soit épandu. Il est donc utilisé comme fertilisant, pour nourrir les cultures agricoles et permet ainsi de réduire le recours aux engrais chimiques et de limiter la pollution des eaux ! Autre avantage du digestat : c’est un produit totalement inodore.

5 : La méthanisation, source d’activité économique territoriale

La méthanisation présente aussi des intérêts économiques pour le territoire. La méthanisation préserve les emplois agricoles existants car elle permet de diversifier les activités au sein des exploitations agricoles. Mais en plus, elle crée de nouveaux emplois, locaux, non délocalisables, direct et indirect. Une unité de méthanisation crée en moyenne 15 emplois en phase de construction et 7 emplois en fonctionnement. Il faut savoir qu’aujourd’hui la France importe 99% de son gaz naturel. La méthanisation favorise donc une certaine indépendance énergétique en produisant une énergie locale.

6 : La méthanisation, craintes et interrogations

La méthanisation n’a pas toujours bonne presse ! Elle soulève de nombreuses interrogations. Pourquoi ? Quelles sont ces craintes et sont-elles justifiées ? On fait le point.

7 : La méthanisation, ou l’importance de bien communiquer autour d’un nouveau projet

Pour mener à bien un nouveau projet de méthanisation, le succès repose avant tout sur la mise en place d’un climat de confiance et d’un dialogue transparent entre les différentes parties prenantes.

Contact : Angélique Urbaniack – angelique.urbaniack@npdc.chambagri.fr

Frédéric Douard