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Picardie : sans le bioéthanol les sucreries n’auraient peut-être pas survécu

Article de FABRICE JULIEN du Courrier PICARD du 8 octobre 2010

Sucrerie d'Origny-Sainte-Benoîte, dans l'Aisne

Malgré les pressions du lobby pétrolier, la production de bioéthanol connaît une croissance constante. En Picardie, elle a permis aux betteraviers d’amortir le choc de la réforme sucrière et de maintenir leur production.

La réforme sucrière, en 2005, instaurant des quotas pour favoriser l’émergence des pays les plus pauvres, a obligé la filière à se remettre en question.

« Bien plus qu’un carburant de substitution »

Les conséquences immédiates, en Picardie, ont été douloureuses, avec la fermeture des sucreries d’Abbeville, dans la Somme, de Guignicourt et de Vic-sur-Aisne, dans l’Aisne. « Mais sans le bioéthanol, les autres sucreries n’auraient peut-être pas survécu », renchérit Dominique Ryckeboer.

Le développement de ce carburant « vert », encouragé par les directives européennes (10 % d’énergies renouvelables exigées dans les transports à l’horizon 2020), a permis à la production de betteraves de se maintenir… lire l’ensemble de l’article sur www.courrier-picard.fr