Cofely va construire 100MW de nouvelles chaufferies bois en France
Cofely, Groupe GDF SUEZ, vient de remporter dix projets pour la construction et l’exploitation de chaufferies bois, d’une puissance totale de 100 MW.

Implantations COFELY en France
Ces projets s’inscrivent dans le cadre de l’appel à projets « Biomasse Chaleur Industrie Agriculture et Tertiaire » (BCIAT) mis en place par le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer à l’issue du Grenelle de l’environnement. Gérés par l’ADEME à travers le Fonds chaleur, ils visent à développer la production de chaleur à partir de biomasse dans l’industrie, le tertiaire privé et l’agriculture, pour des installations d’une production annuelle de plus de 1 000 tonnes équivalent pétrole (tep).
Cofely avait déjà présenté six dossiers pour le premier appel à projets BCIA, tous retenus au titre du Fonds chaleur ; deux d’entre eux entrent en service cet automne dans le Maine-et-Loire et le Cher.
Avec ces dix nouveaux projets, Cofely contribue à la création de 180 emplois locaux non délocalisables, tout en dynamisant les filières bois locales et régionales dans le Loiret, la Haute-Savoie, le Vaucluse, la Meurthe-et-Moselle, les Pyrénées-Orientales… Cofely a en effet sécurisé ses plans d’approvisionnement par une disponibilité du bois-énergie incluse dans un rayon de 50 à 100 km autour de chaque centrale de production.
En produisant la vapeur à partir de biomasse, Cofely contribue de manière significative à la préservation de l’environnement. Pour alimenter l’ensemble des chaufferies, Cofely aura recours à 270 000 tonnes de bois chaque année. La substitution de cette biomasse aux énergies fossiles permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 155 000 tonnes de CO2 chaque année.
A travers ces projets, Cofely réaffirme son engagement auprès de ses clients (industries papetières, pharmaceutiques, agroalimentaires etc.), en portant l’investissement nécessaire à la réalisation des installations biomasse. En s’engageant à leurs côtés, Cofely leur permet de bénéficier d’une énergie à la fois plus « propre » et plus compétitive dans la durée.
L’ADEME subventionnera l’ensemble de ces projets à hauteur de 24 millions €.
Source : COFELY, 5 octobre 2010