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Prochainement une plateforme combustible bois à Guipavas dans le Finistère

Sotraval, société d’économie mixte, est en train de créer, avec Floch Eco Industrie (que dirige Pierre Rolland), une société commune pour la mise en oeuvre d‘un centre de tri haute performance, dans la zone de Saint-Thudon, à Guipavas. Et ce, pour une valorisation maximum des déchets.

Le centre de tri dit de « transfert » au Spernot va disparaître et être converti dans le cadre de la création d'une unité de production d'énergie à partir de la biomasse

L’opération concerne l’activité « tri des déchets industriels et encombrants ménagers ». La prestation du centre concerne le nord Finistère. Pour rappel, Sotraval est spécialisée dans le traitement et la valorisation des déchets.

Le futur centre de tri mécanisé de déchets industriels banals aura vocation à augmenter fortement le taux de valorisation. Il prendra le relais de celui dit de « transfert ». Au Spernot, celui-ci avait été mis en exploitation au moment où le site d’enfouissement avait fermé (il avait été créé en 1964).

Le centre « transfert » était jusqu’ici consacré aux déchets industriels et assimilés. Mais une fois triés, « 10 % seulement font l’objet d’une valorisation soit environ 4 000 tonnes par an », explique Vincent Le Jeune, directeur des opérations à Sotraval. Les 36 000 tonnes restantes sont routées vers un site d’enfouissement à Changé, en Mayenne.

Pour le directeur des opérations, le projet de Saint-Thudon est « particulièrement vertueux concernant l’environnement. Il permet d’éliminer les trajets vers la Mayenne ». Ceux-ci représentent pas moins de 1,2 million de kilomètres par an !

La génèse du projet ? « Il est lié à la création prochaine, au Spernot, d’une unité de production d’énergie à partir de la biomasse. C’est pour l’alimenter en énergie que l’actuel site « transfert» » sera converti en unité de production de combustible « bois». » Ce site disparaissant, il fallait « trouver une solution de traitement »… d’où le projet à Guipavas.

« Nous nous sommes mis à chercher un prestataire. Nous avons dû choisir entre deux projets, poursuit Vincent Le Jeune. Celui qui a été retenu donnait un taux de tri très élevé de l’ordre de 50 à 70 %. »

Le démarrage des travaux de construction de l’établissement est envisagé pour le courant de mars 2011. « La mise en service est prévue début 2012. » Le bâtiment de 3 000 m2 doit s’installer sur un terrain de 25 000 m2. Il devrait générer une dizaine d’embauches dans un premier temps, une quinzaine à terme.