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Le Sénat lance une étude sur la production d’énergie renouvelable par les agriculteurs français

Récolte de miscanthus en balles, photo Frédéric Douard

Au cours de sa réunion du 17 octobre 2019, l’Office parlementaire français d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, saisi par la commission des affaires économiques du Sénat, a lancé une étude sur la production d’énergie dans le secteur agricole en France.

Les rapporteurs, Roland Courteau, sénateur, vice-président de l’Office (Aude – Socialiste et Républicain) et Jean-Luc Fugit, député (Rhône – La République en Marche), ont exposé leur souhait de dresser un état des lieux des différents modes de production d’énergie dans le secteur agricole, en en distinguant les avantages et les inconvénients.

Le champ du rapport couvrira l’utilisation des bâtiments, des sols et des sous-sols agricoles pour tout type de production d’énergie : les biocarburants et la valorisation de la biomasse, à travers par exemple la combustion (biomasse chaleur) et la méthanisation (biogaz), mais aussi l’énergie éolienne, l’énergie photovoltaïque, le solaire thermique, les pompes à chaleur, la petite hydroélectricité, etc.

Roland Courteau a souligné que « ces diverses sources d’énergie partagent la particularité d’être des énergies renouvelables, dont le développement apparaît particulièrement souhaitable à l’heure de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique ».

Pour Jean-Luc Fugit, « le secteur agricole, qui représente en France environ 20 % de la production d’énergies renouvelables, soit 3,5 % de la production globale d’énergie, pourrait voir sa contribution croître, mais cela nécessite de mesurer les opportunités et les risques d’une telle évolution afin de recommander des politiques publiques adaptées ».

Après son adoption par l’Office à la mi-février 2020, le rapport sera présenté au salon international de l’agriculture 2020, qui se tiendra à Paris du 22 février au 1er mars 2020.