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Bilan environnemental et énergétique de la culture du miscanthus en Wallonie

Jeune plantation d'herbe à éléphant, photo Frédéric Douard

L’agriculture wallonne est responsable de 8,8 % des émissions de gaz à effet de serre (données de 2006). Nous pouvons diminuer les émissions dues à l’agriculture en privilégiant les cultures moins énergivores et moins polluantes sur les anciennes jachères par exemple.
La fabrication des produits phytosanitaires et des engrais nécessite beaucoup d’énergie et est polluante. Bien que leur utilisation se fasse de façon de plus en plus raisonnée pour les cultures conventionnelles, d’autres cultures comme le miscanthus par exemple, ont l’avantage de demander de moins grandes quantités d’intrants.
Un changement de l’usage des terres ainsi que la modification de certaines pratiques culturales peuvent également avoir une incidence sur les émissions de gaz à effet de serre liée au stockage du carbone dans les sols.
Ainsi, la transformation de prairie en forêt va stocker une plus grande quantité de CO2 dans le sol.
Nous parlerons également de ratio énergétique d’usage REU. Selon Jossart et al. (2005), le ratio énergétique est le rapport entre la production d’énergie renouvelable et la consommation d’énergie, considérée comme fossile, nécessaire tout au long de la filière de production. Lorsque le ratio est supérieur à 1, la production d’énergie renouvelable est supérieure à la consommation d’énergie fossile.

Télécharger le rapport sur le site de Valbiom – Mars 2009

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