Les unités françaises de valorisation énergétique des déchets ménagers résiduels
En 2014, le parc d’UIOM se compose de :
- 115 usines équipées d’un dispositif de récupération d’énergie, représentant 98 % des tonnages entrant,
- Et 11 usines sans dispositif de récupération d’énergie, recevant 2 % des déchets entrant.
Le nombre d’installations globalement stable depuis 2008, diminue légèrement depuis 2012, alors que les tonnages incinérés sont toujours en progression. Cette stabilité masque néanmoins la fermeture de deux usines en 2013 et l’ouverture de deux autres la même année. Pour mémoire, l’année 2006 était atypique, puisque des travaux de mise en conformité ont eu lieu sur plusieurs UIOM cette année-là, détournant un tonnage assez important vers des ISDND. Les projets de construction d’UIOM sont de plus en plus rares même si le parc est vieillissant (24,3 ans en moyenne).
La valorisation énergétique dans les UIOM en 2014
A titre de comparaison, la production d’électricité générée par les UIOM a permis de couvrir les besoins en électricité d’environ 890 000 foyers (en prenant l’hypothèse que la consommation électrique moyenne annuelle d’un foyer était de 4 673 kWh). Pour autant, , la consommation brute d’électricité en 2014 de la France métropolitaine a été de 465,3 TWh selon RTE4. L’énergie électrique produite par les UIOM cette année-là n’a donc contribué qu’à hauteur de 0,8 % à la consommation brute d’électricité française. Par ailleurs, le nombre d’UIOM sans dispositif de récupération de l’énergie tend à diminuer (13 installations en 2012, 11 en 2014).