La pyrolyse-gazéification pour recycler les infrastructures énergétiques fossiles
Article paru dans le Bioénergie International n°49 de mai-juin 2017

La pyrolyse peut transformer la matière organique en gaz, hydrocarbure liquide ou charbon, photo Frédéric Douard.
Avant de jeter le bébé avec l’eau du bain, il faut bien comprendre pourquoi notre industrie aime autant les énergies fossiles. Ce n’est pas juste parce qu’elles sont (trop) bon marché, mais avant tout car la matière organique qu’elles contiennent a été transformée préalablement sous une forme homogène, dense énergétiquement, facilement transportable et finalement très facilement exploitable. Ainsi, la biomasse ligno-cellulosique brute est 3 à 11 fois moins dense en termes d’énergie par m³ que du pétrole (3 pour du granulé de bois et 11 pour des écorces très humides). Si nous sommes accros aux énergies fossiles, c’est donc autant pour des raisons techniques qu’économiques.
Imiter le processus naturel à l’origine des énergies fossiles
Comment faire alors pour redonner une seconde vie à ces infrastructures après l’ère des énergies fossiles ? Tout simplement en imitant le processus naturel à l’origine des énergies fossiles : la pyrolyse. Les énergies fossiles proviennent de la transformation thermo-mécanique de la biomasse dans le sous-sol. Elles sont en ce sens renouvelables mais tous les 500 millions d’années, soit beaucoup trop lentement pour l’humanité.
Les technologies de pyrolyse peuvent donc imiter la nature pour transformer la matière organique sous forme de composés énergétiques (gaz, liquide, charbon, comme les énergies fossiles) mais beaucoup plus rapidement que dans la nature, …
… pour lire la suite, consulter le Bioénergie International de mai-juin 2017
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