L’ORC, une technologie mature qui maximise la production d’électricité
Article publié dans le Bioénergie International n°43 de mai-juin 2016

Modue ORC dans une unité de cogénération au biogaz, photo Dürr Cyplan

Figure 1 – Principe del’ORC, schéma Novid
Plusieurs champs d’application
- intégration dans les unités de méthanisation pour maximiser la production d’électricité et valoriser l’énergie thermique non utilisée (Fig.2a et 2b)
- intégration dans les chaudières à biomasse pour mettre en place une cogénération électricité / eau chaude (Fig. 3)
- valorisation de l’énergie résiduelle industrielle.

Fig2a – Méthaniseurs et ORC à haute température, schéma Novid
Selon la température et le niveau de pollution en particules fines de la source d’énergie thermique, on peut identifier 3 concepts d’intégration de l’ORC sur des installations existantes ou futures
- Injection directe : recommandée pour des températures de fluides allant de 250°C à 550°C et une faible pollution à particules fines (ex : unités de méthanisation – Fig.2a).
- Transmission de l’énergie thermique via un circuit d’eau chaude ou surchauffée : regroupement de toutes les sources thermiques éligibles (ex : fumée et chaleur du circuit de refroidissement des moteurs à gaz) à la transformation électrique par un ORC via des échangeurs de chaleur dans un circuit d’eau chaude ou surchauffée (85°C < T < 250°C). Recommandé, si les besoins thermiques en aval sont faibles ou inexistants.
- Utilisation d’un circuit intermédiaire d’huile thermique : si la température de l’énergie thermique dépasse 550°C ou si la source de l’énergie thermique est fortement polluée, l‘intégration d’un échangeur fumée/huile thermique transférant l’énergie thermique à l’ORC devient indispensable (ex : chaudières à biomasse – Fig.3).

Fig2b – Méthaniseurs et ORC à basse température, schéma Novid
Une large gamme de machines
- supportant des températures des sources thermiques allant de 85°C à 1200°C (on parle d’ORC-BT ou Basse Température pour des températures variant de 85°C à 250°C, et d’ORC-HT ou Haute Température pour des températures supérieures à 250°C)
- avec une puissance variant de 5 à 5000 kW
- opérant soit en production électrique uniquement, soit en cogénération (électricité et eau chaude entre 70 et 90°C).
Cette combinaison d’options permet de trouver la réponse adaptée à chaque situation.

Figure 3 – ORC et chaudière à biomasse, schéma Novid
Plusieurs avantages non négligeables
Tout d’abord des avantages écologiques :
- transformation de l’énergie thermique en électricité, même à des basses températures
- production d’électricité sans ressources fossiles et sans émissions de gaz nocifs

Module ORC, photo Dürr Cyplan
Qui se traduisent en avantages économiques :
- un meilleur rendement électrique avec une production d’électricité en hausse de 7 à 10% par rapport à celle de l’unité de méthanisation (et donc un chiffre d’affaire proportionnellement en hausse)
- Un temps de retour sur investissement (TRI) entre 3 et 7 ans, grâce à la maturité technologique de l’ORC
Enfin, l’évolution de la règlementation est très favorable à l’optimisation de la production d’électricité, confortant l’ORC comme une technologie d’avenir.
Auteur et contact : Frank DIEDERICH, Gérant NOVID-Consulting
Conseil et vente des modules ORC Dürr (www.durr-cyplan.com)
Z.I. de Franchepré – F-54240 Joeuf (Metz)
Tél.: +33 (0)60107 6062
Courriel : frank.diederich@novidconsulting.fr
Internet : www.novidconsulting.fr
ℹ️ Le magazine Bioénergie International est disponible :
- Au détail
- Dans le cadre d'un abonnement
Informations de contact de Dürr-Cyplan

⚑ | NOVID Consulting Z.I de Franchepré F-54240 Joeuf |
☎ | +33 619 41 06 03 |
---|---|---|---|
@ | www.durr-cyplan.com www.novidconsulting.fr frank.diederich@novidconsulting.fr |