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Le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives

Depuis le 10 mars 2010, le CEA est officiellement devenu le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. Ce changement de nom avait été annoncé le 14 décembre 2009 par le Président de la République, à l’occasion de la présentation des priorités financées par l’Emprunt national.

Le nouveau nom est une reconnaissance des travaux menés par le CEA depuis une dizaine d’années sur les énergies décarbonées et légitime son rôle d’opérateur de la recherche scientifique et technologique dans ce domaine.

La conservation des trois lettres du sigle permet d’illustrer la pérennité des autres domaines de recherche du CEA, structurés progressivement autour des connaissances sur les propriétés de l’atome. L’attachement au sigle historique souligne aussi le lien entre recherche fondamentale et recherche technologique que l’organisme a toujours revendiqué.

Par énergies alternatives, on entend les solutions alternatives aux combustibles fossiles, en particulier les énergies renouvelables .

Dans le domaine du nucléaire, le CEA mène des recherches pour le soutien au parc électronucléaire actuel et pour le développement des systèmes du futur, et poursuit le démantèlement de ses installations historiques de recherche.
Le CEA positionne sa recherche sur la production, la gestion et les utilisations d’une énergie électrique décarbonée.

Dans le domaine des énergies renouvelables, le CEA travaille sur les composantes majeures suivantes :

  1. La production d’électricité à partir d’énergie solaire : photovoltaïque et thermique à concentration
  2. La gestion de l’électricité et de son intermittence par du stockage et des systèmes électriques intelligents permettant une meilleure adaptation de l’offre et de la demande électrique. Deux modes de stockage de l’électricité sont étudiés :
  3. – Le stockage électrochimique,
    Le stockage chimique sous forme notamment d’hydrogène, et son utilisation dans la synthèse de biocarburants à partir de biomasse.

  4. L’utilisation de l’électricité dans deux applications traditionnellement fortement émettrices de gaz à effet de serre :
  5. – Le bâtiment, en faisant porter les efforts sur la conception, l’intégration de l’énergie solaire, thermique et photovoltaïque, et sur une gestion optimisée de l’énergie
    – Les transports avec le développement de batteries et de piles à combustible pour les véhicules électriques et hybrides.

L’installation PEGASE, photo CEA-Artechnique

Concernant les biocarburants de seconde génération, les chercheurs suivent deux directions parallèles :

  • lever les verrous technologiques persistants sur la production des biocarburants, et l’augmentation des rendements masse par l’apport d’énergie externe, notamment sous forme d’hydrogène ;
  • maîtriser l’intégration des différentes étapes technologiques pour de futurs procédés industriels.

Ces deux axes permettent d’étudier différents critères sur l’ensemble d’une chaîne de production : rendements, matières valorisées, bilans CO2, coûts, etc.

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