Loi de transition énergétique, une belle feuille de route jusque 2030 pour la France
En effet, la part des énergies renouvelables devra représenter 32% de la consommation énergétique en 2030 : 40% de la production d’électricité, 38% de la consommation finale de chaleur, 15% de la consommation finale de carburant et 10% de la consommation de gaz.
Pour les départements d’outre-mer, l’objectif fixé par la loi est de parvenir à l’autonomie énergétique avec, comme objectif intermédiaire, 50% d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.
Les professionnels de l’ensemble des filières EnR, regroupés au sein du Syndicat des énergies renouvelables (SER), sont très satisfaits des objectifs de la loi qui vont leur permettre de développer leur marché et de créer de nombreux emplois. Ils saluent particulièrement quelques mesures phares : l’autorisation unique pour la mise en service d’installations éoliennes, hydroélectriques, de méthanisation et d’installations de production d’électricité ou de biométhane à partir de biogaz, l’exemption des bioénergies des taxes intérieures de consommation auxquelles ne sont plus soumises que les énergies fossiles, la promotion des énergies renouvelables dans le bâtiment ou encore l’encouragement au financement participatif des projets de production d’énergies renouvelables.
Concernant les bioénergies, dès 2016, la loi de finances devra intégrer leur exemption de la taxe intérieure de consommation, l’augmentation du Fonds Chaleur et le maintien du crédit d’impôt pour la transition énergétique. Par ailleurs, le SER proposera des axes de travail dans les mois qui viennent pour que soit mise en place, dès 2017, la stratégie nationale de mobilisation de la biomasse dont l’objectif est de permettre l’approvisionnement des installations de production d’énergie, comme les appareils de chauffage domestique au bois, les chaufferies collectives industrielles et tertiaires et les unités de cogénération.
« Le déploiement des filières d’énergie renouvelable va permettre la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois sur notre territoire, contribuer largement à notre indépendance et au rééquilibrage de notre balance commerciale énergétique en évitant l’importation d’énergies fossiles.», explique Jean-Louis BAL, Président du SER qui rappelle que les énergies renouvelables constituent l’un des premiers moyens de lutter contre le dérèglement climatique.