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Une cuisine scolaire kenyane alimentée en biogaz issu des toilettes

Toilettes sèches de l'école de Maseno au Kenya

Toilettes sèches de l’école de Maseno au Kenya

Des étudiants du Kenya rural ont trouvé un moyen de transformer les excréments humains en biogaz pour cuire la nourriture de leur école.

Débordement des anciennes toilettes

Débordement des anciennes toilettes

Les toilettes de l’école sont en voie sèche, en fait de simples trous dans le sol, comme très souvent dans le Kenya rural. Le système n’est pas très hygiénique, sent mauvais et contamine les cours d’eau avoisinants.

À l’école de Maseno, Mwasrau Leroy, un des étudiants, a eu l’idée de transformer ces déchets en biogaz. Car parallèlement toute la nourriture de l’école était cuit à l’aide de bois de feu, dans des conditions techniques rudimentaires, ce qui produisait une fumée abondante et toxique dans l’école et gaspillait la ressource en bois étant donné sont très mauvais rendement de combustion.

Creusement de la fosse du digesteur de Maseno

Creusement de la fosse du digesteur de Maseno

Mwasrau et un groupe de camarades ont donc fait des recherches sur les digesteurs de toilettes et ont proposé leur projet à Innovate Kenya, un concours national qui vise à aider les jeunes à résoudre leurs problèmes. Ils ont ainsi pu récupérer la prime de ce concours pour construire des prototypes.

Aujourd’hui, ils utilisent une deuxième version de leur projet pour collecter les déchets des toilettes, mais aussi du bétail de l’école pour consolider la production, et assurer une production suffisante de biogaz et alimenter la cuisine en continu.

Les étudiants ont également travaillé à la filtration de l’urine dans le processus car elle rendait les processus moins efficace. Et à l’avenir, ils veulent élargir le dispositif afin qu’il puisse traiter les déchets de tous les 1 200 étudiants. Cela coûtera environ 85 000 US $.

Principe de la production de biogaz de toilettes

Principe de la production de biogaz de toilettes

Ensuite, l’équipe espère également créer une version plus petite de leur système, pour les populations comme on en trouve en Asie, et qui fonctionne dans des maisons.

Source : www.fastcoexist.com