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Cultures énergétiques en zones de captage d’eau potable

Article de Elodie Nguyen, Chambre régionale d’agriculture de Picardie ; Frédéric Levrault, Chambre régionale d’agriculture de Poitou-Charentes ; Emmanuel Ramfel, COOP de France ; Pierre Baron, COOP de France Poitou-Charentes ; Théo-Paul Haezebrouck, InVivo AgroSolutions paru dans le Bioénergie International n°31 de mai-juin 2014

Plantation de miscanthus sur un captage à Brumath en Alsace, photo Chrambre d'agriculture de Picardie

Plantation de miscanthus sur un captage à Brumath en Alsace, photo Chrambre d’agriculture de Picardie

Conduites à faible niveau d’intrants, les cultures énergétiques, à condition qu’elles soient suffisamment rémunératrices pour les agriculteurs, représentent une orientation agricole pertinente pour préserver la qualité de l’eau au sein des périmètres d’alimentation des captages d’eau et pour participer aux objectifs du plan de développement des énergies renouvelables (EnR) à horizon 2020.

Pour répondre à cette ambition, l’étude, pilotée en 2013 par la Chambre d’agriculture de Picardie et 4 partenaires, a permis l’acquisition de nouvelles références pour initier et accompagner le développement des cultures ligno-cellulosiques dans les bassins d’alimentation de captage ou autres zones de protection de l’eau en France.

Plus de 80 acteurs du monde agricole et rural sont venus s’informer sur les retours d’expériences, les références obtenues et apporter leurs réflexions sur les résultats de l’étude au colloque du 13 janvier 2014. Cette étude a été soutenue par l’ADEME et le Ministère de l’agriculture au travers des Programmes Régionaux de Développement Agricole. 1

Potentiel de développement des cultures biomasse dans les zones à enjeu « qualité de l’eau »

L’étude cherche ici à approcher la place qui pourrait être accordée aux cultures énergétiques au sein des Aires d’Alimentation de Captage² prioritaires Grenelle³ en termes de surfaces potentiellement disponibles. L’action s’est donc déroulée sur deux échelles d’étude : infra-nationale (les 6 bassins d’agence : Adour-Garonne, Artois-Picardie, Loire-Bretagne, Rhin-Meuse, Rhône – Méditerranée – Corse, Seine-Normandie) et nationale (France entière). Surfaces totales (hectares) d’AAC retenues dans les périmètres des 6 agences de l’eau.

L’étude s’est appuyée sur la liste des 500 captages Grenelle (2013) du Ministère en charge de l’environnement et sur l’enquête effectuée par l’APCA auprès des agents Chambres. Ces deux listes présentant des dissemblances, n’ont été retenues que les périmètres hors doublons et décrits dans les deux listes de façon similaire. La surface totale des AAC se trouve par conséquent nettement inférieure à la surface des AAC réellement « disponible » au sein de chaque périmètre d’agence de bassin, mais cette sous-estimation rejoint notre préoccupation de ne pas surestimer le potentiel de développement des cultures biomasse.

Quel potentiel productif cela dessine-t-il ? (t MS. ; kWh)…

… pour lire la suite consulter le Bioénergie International n°31 de mai-juin 2014.


1 réponse
  1. 22 juillet 2014

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