Tempête au Parlement européen contre les propositions de la Commission en matière d’énergie
Le changement climatique est là. De la côte Est des Etats-Unis à l’Australie, l’actualité rappelle régulièrement les perturbations climatiques et leurs conséquences, et les drames humains qu’elles entraînent. Il s’agit d’une véritable menace pour les populations, partout sur la planète. C’est pourquoi, un certain nombre de député européens défendent plusieurs mesures, avec des objectifs contraignants : réduction des émissions de CO2, développement des renouvelables, renforcement de l’efficacité énergétique entre autres.
« Le 22 janvier 2014, la Commission européenne a proposé ses objectifs énergie et climat à l’horizon 2030. Elle propose un seul objectif réellement contraignant, celui d’une réduction de 40% des émissions de CO2. Elle vise aussi une part de 27% d’énergies renouvelables au niveau européen, mais sans déclinaisons nationales obligatoires, ce qui rendra la mise en œuvre incertaine. Rien n’est proposé sur l’efficacité énergétique alors qu’il s’agit du vivier de gains économiques et climatiques le plus important. Beaucoup de mots et de papier pour finalement pas grand-chose ! Les socialistes européens se sont prononcés pour des objectifs multiples et contraignants, loin des propositions timorées de la Commission européenne. Sans une position européenne claire et forte, je ne vois pas comment nous pourrons convaincre l’ensemble des pays de la planète de limiter juridiquement leurs émissions de gaz à effet de serre lors de la conférence de Paris en 2015 » insiste Gilles Pargneaux.
« Nous voulons convaincre la Commission européenne et les Etats membres de la nécessité d’avoir des objectifs ambitieux et contraignants », ajoute pour sa part Catherine Trautmann. « Le secteur a besoin de visibilité pour prendre dès aujourd’hui les décisions d’investissement qui nous engagent sur le moyen-long terme », explique l’élue.
« Pour l’avenir de la planète et sa propre croissance économique, l’Union européenne doit être le leader mondial du développement durable », concluent les deux eurodéputés.
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