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À quand des petites cogénérations bois pour les éco-quartiers de France ?

Module de cogénération biomasse ORC de Enertime

Module de cogénération biomasse ORC de Enertime

Article paru dans le Bioénergie International n°27 de octobre 2013.

Développer un quartier alimenté exclusivement par énergie renouvelable, sans recours au réseau haute tension, sans problème d’intermittence ni de stockage de l’énergie, c’est possible ! Pour Gilles David, Président d’Enertime, société fabricante de modules à Cycle Organique de Rankine, « la petite cogénération biomasse est un mode de production d’énergie renouvelable très adapté au contexte français et mériterait d’être plus développé d’autant que les solutions techniques existent. »

L’énergie produite à partir de biomasse n’est pas intermittente, elle est régulable à volonté, automatiquement, et peut donc alimenter les réseaux en continu. La cogénération biomasse de petite puissance permettrait de produire localement et de fournir aux consommateurs toute l’énergie dont ils ont besoin. Elle permettrait aussi d’améliorer le modèle économique des réseaux de chaleur de taille moyenne grâce aux revenus apportés par la production électrique. Malheureusement, hormis pour le cas exclusif des scieries de bois, en France, les seuls projets qui bénéficient d’un tarif d’achat bonifié de l’électricité doivent produire plus de 5 MWé.

Pourtant ces projets ne sont pas toujours les plus judicieux en terme d’efficacité énergétique globale. Ils sont souvent surdimensionnés par rapport aux débouchés de chaleur, qui rappelons-le, représente les 2/3 au moins de l’énergie qui sort d’une unité de production électrique dans ces puissances. La puissance imposée de 5 MWé cantonne donc les projets français dans la grande industrie et les grands réseaux de chauffage urbain, laissant de côté des milliers de sites potentiels, ayant des besoins plus modestes.

Pour des centrales de 100 à 3000 kWé, la technologie ORC est d’ailleurs bien plus adaptée que les cycles à vapeur classiques, dont les rendements électriques, en deçà des 20 MWth, sont faibles…

… pour lire la suite consulter le Bioénergie International n°27 de octobre 2013.