L’unité de méthanisation du ZooParc de Beauval se fera sur un financement régional
Classé parmi les 15 plus beaux zoos du monde, le ZooParc de Beauval à Saint Aignan dans le Loir-et-Cher est le seul parc zoologique français sélectionné aux côtés de ses célèbres homologues de San Diego, Singapour ou Vienne. Avec 1 million de visiteurs en 2012, Beauval est devenu une référence avec ses 4600 animaux. Au cœur des problématiques de développement durable, le ZooParc de Beauval s’engage aujourd’hui activement dans une démarche éco-responsable (engrais organiques, panneaux solaires, tri des déchets, filières de compostages, objets biodégradables, consommation de saison…) et va s’équiper d’une unité de méthanisation qui devrait entrer en service au printemps 2014.
C’est la Caisse d’Epargne Loire-Centre, en partenariat avec la Banque Européenne d’Investissement et la Région Centre, qui va financer l’unité de méthanisation du ZooParc. La Caisse d’Epargne Loire-Centre est une banque coopérative et fait partie du Groupe BPCE, issu du rapprochement des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires.
L’investissement de 2,3 millions d’euros est financé pour 2 millions d’euros par la Caisse d’Epargne Loire-Centre, sur les ressources de la BEI ouvrant droit à des taux bonifiés. Il s’agit de la première réalisation du dispositif Prevéo lancé en juillet 2012 par la Région Centre afin de développer l’économie verte en région Centre. Ce dispositif repose sur une ligne de crédit de 150 millions d’euros mise en place par la BEI auprès de groupements bancaires partenaires. Les financements sont destinés à des investissements dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique sur la période 2012-2015.
L’unité de méthanisation du Zoo Parc de Beauval permettra de produire de l’énergie à partir des résidus organiques du parc zoologique et de la production agricole des environs. Sur une base de 10900 tonnes traitées par an, l’unité produira les 2/3 de la chaleur nécessaire pour le chauffage des serres et bassins des animaux (1852 MWh/ an) et de l’électricité revendue à EDF (1038 MWhé/an). Le bilan environnemental du projet est positif puisqu’il permettra d’économiser le rejet dans l’atmosphère de 763 tonnes équivalent CO2/an, soit la consommation annuelle d’une ville de 3000 habitants.