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La part renouvelable de la consommation d’énergie finale en Europe passe à 13,4%

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Énergies renouvelables en Champagne, photo Frédéric Douard

La Directive énergies renouvelables de 2009 prévoit que les Etats-membres augmentent leur part d’énergies renouvelables dans la consommation brute d’énergie finale afin d’atteindre 20% pour l’ensemble de l’Union européenne. Cela se traduit par des objectifs individuels à 2020 obligatoires pour chaque pays membre.

EurObserv’ER suit la trajectoire de chaque pays en direction de ses objectifs. Le calcul de cette part pour chacun des pays membres est un exercice délicat et les estimations du consortium EurObserv’ER sont les premières à paraître pour 2011. La part des énergies renouvelables dans la consommation brute d’énergie finale de l’Union européenne en 2011 s’élève à 13,4 % en 2011 contre 12,5 % en 2010, ce qui représente une augmentation de 0,9 point (données arrondies).

L’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation brute d’énergie finale entre 2010 et 2011 s’explique par une consommation brute d’énergie finale d’origine renouvelable un peu plus élevée : 151,1 Mtep (contre 148,6 Mtep en 2010) associée à une baisse sensible de la consommation brute d’énergie finale totale (1 126,6 Mtep en 2011 contre 1 184,6 Mtep en 2010).

Ainsi, entre 2010 et 2011, la consommation brute d’énergie finale issue des énergies renouvelables a augmenté de 1,7 % (+ 2,5 Mtep) alors que la consommation totale brute d’énergie finale a baissé de – 4,9% (- 58,0 Mtep). Cette diminution importante est la conséquence d’un hiver européen exceptionnellement doux, qui a limité les besoins de chauffage, et d’un ralentissement de l’activité économique.

La faible augmentation de la consommation d’énergie renouvelable s’explique par une moindre consommation de bois de chauffage et par une faible augmentation de la consommation de biocarburant. Elle n’est pas à lier à la baisse importante de la production hydroélectrique qu’a connu l’Europe en 2011, car les calculs prennent en compte la production hydroélectrique normalisée et non la production réelle. Les filières éolienne et solaire sont en revanche restées très dynamiques en 2011.

Le baromètre EurObserv’ER est un projet soutenu par la Commission européenne, dans le cadre du programme “Énergie Intelligente-Europe” de la DG Energy. Il est également soutenu par l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et la Caisse des Dépôts. www.eurobserv-er.org