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Rio+20, l’Afrique veut se faire entendre sur l’Economie verte

Un article Green & Vert du 6 juin 2012

Les ministres de l’Environnement de la CPLP (Communauté des Pays de Langue Portugaise) ont approuvé au Cap-Vert une position commune à défendre lors de la conférence Rio+20. Elle vise à promouvoir une transition globale vers une « économie verte d’inclusion ».

D’après le communiqué divulgué par la presse cap-verdienne, les participants du sommet interministériel de la CPLP se sont engagés à :

« convaincre les grands États présents à la Conférence des Nations Unies Rio+20 d’adopter des mesures qui prennent en compte les dimensions économiques, sociales et environnementales d’un développement durable ».

Les participants ont réaffirmé les engagements de la Déclaration de Luanda, datant de mars 2012 (notre photo), qui prévoit leur participation active dans l’organisation de la Conférence Rio +20. Ils souhaitent notamment que soit approuvé un document « qui reflète la vision ambitieuse d’un modèle de développement différentié à l’échelle globale ».

Entre autres points, la CPLP souhaite que les résultats de Rio+20 définissent :

« des axes qui permettent une transition globale vers une économie verte d’inclusion, qui défend la préservation de l’environnement, contribue à l’éradication de la pauvreté et stimule une économie de faible consommation de carbone, au travers d’un usage efficace des ressources naturelles ».

La CPLP souhaite également convaincre ses homologues à reconnaître le rôle crucial de la gestion durable des terres afin de résoudre les problèmes urgents de la planète : la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau, la conservation de la diversité biologique et l’adaptation des communautés rurales aux changements climatiques.

Le ministre de l’Environnement du Cap-Vert, Antero Veiga, assure que « la voix de la CPLP sera entendue », notamment grâce au fait que la conférence ait lieu dans un pays lusophone.  Il affirme :

« Nous allons réussir à faire passer notre message, d’autant plus que le portugais sera la langue de travail, acceptée officiellement. Il est clair que nous allons être entendus ».

Source : Green & Vert le 6 juin 2012