Quel développement pour les agrocombustibles ?
Article paru dans le magazine Bioénergie International n°17 de février 2012
Quels autres combustibles végétaux utiliser en chaudière dans les régions où la ressource bois ne permettra pas d’atteindre les objectifs de production de chaleur renouvelable ? Comment les mobiliser, ou les produire en préservant l’environnement et des territoires ? Des questions sur lesquelles s’est penché le projet Life Green Pellets, coordonné par l’association Aile.
Quels sont ces combustibles végétaux ? Ces nouveaux combustibles peuvent être composés de cultures énergétiques pérennes telles le miscanthus, le panic érigé, de sous-produits comme la paille, menue paille ou encore de résidus d’entretien du territoire (landes ou roseaux).
De nombreux systèmes d’élevage de l’Ouest ont une très faible disponibilité en foncier. Les terres sont nécessaires pour produire l’alimentation des animaux (surfaces en herbe et en maïs) mais également pour la fourniture de paille pour la litière. Cependant, les cultures pérennes comme le miscanthus peuvent être bien adaptées dans des parcelles éloignées du siège d’exploitation et permettent ainsi une économie en temps de travail et en transport. Ceci est d’autant plus vrai pour les adhérents de la Coopédom car la coopérative prend en charge la récolte et le transport jusqu’au four (cf. article Coopédom). Positionnées judicieusement, les cultures pérennes peuvent jouer un rôle de protection de la ressource en eau.
Certaines cultures énergétiques annuelles, comme le chanvre permettent d’améliorer les rotations et donc de réduire les intrants. Les agriculteurs pensent également pouvoir adapter leur assolement en fonction des années, des stocks, et de la demande en fourrages. Enfin, les éleveurs ont besoin de
conserver des surfaces épandables, ce qui n’est pas toujours compatible avec les cultures énergétiques pérennes.
Mobiliser en priorité les ressources existantes
Collecter et exporter les menues pailles présente l’intérêt de limiter la repousse d’adventices et peut s’envisager s’il n’y a pas de risque d’appauvrissement des sols en matières organiques. Les roselières et les landes, pour éviter la fermeture de ces milieux et l’appauvrissement de leur biodiversité, doivent être entretenues avec une exportation des produits de la fauche. Ces gisements ne sont pas négligeables et sont parfois laissés à l’abandon faute de débouchés…
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