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Une centrale thermique à bois … pratiquement mobile !

La carrosserie TOM à Avegno dans le Tessin (Vallemaggia) est chauffée par des énergies renouvelables grâce à l’initiative de son propriétaire, qui a construit une petite centrale thermique à plaquettes de bois en l’intégrant dans un container naval standard.

Tom Sander, propriétaire de la carrosserie TOM à Avegno, est un carrossier qui à toujours eu la passion pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. En 2005, il a installé sur le toit de son atelier un système photovoltaïque de 4 kW. En 2006, il a acheté un véhicule électrique, utilisé comme véhicule de courtoisie. En 2007, il a fait effectuer des mesures selon la méthode de «signature énergétique» afin de connaître les besoins réels d’énergie thermique pour chauffer le bâtiment, qui est déjà assez bien isolé, et pour les différentes étapes de séchage de la cabine de vernissage. Les résultats des mesures et la participation à plusieurs expositions consacrées au thème de l’énergie du bois, l’ont poussé à remplacer l’ancienne chaudière à mazout surdimensionnée par un système à plaquettes de bois. Mais pour une question de logistique et de coûts, la variante la plus rationnelle était celle d’utiliser une centrale préfabriquée. La familiarité avec le travail des métaux l’a amené à réaliser personnellement l’enceinte, en utilisant et modifiant un container naval standard. Pour les solutions techniques il s’est basé sur les systèmes offerts sur le marché, mais en y apportant des diverses améliorations et rationalisations.

Le centrale contient une chaudière à plaquettes de bois de 35 kW, alimentée à partir du silo, qui occupe la moitié du container et peut contenir environ 80 mètres cube en vrac de plaquettes de bois, fourni par la toute proche entreprise forestière.

L’expérience a été positive, mais a montré que pour les petites installations il est essentiel de soigner la phase d’approvisionnement, en particulier concernant la teneur maximale en eau, la taille et le pourcentage de particules fines dans les plaquettes de bois. Une réponse possible est certainement la «plaquette de qualité» (Qualischnitzel), que cependant les entreprises forestières ne peuvent produire de façon rationnelle et offrir à des prix compétitifs que si ce segment du marché est suffisamment grand, puisque pour eux cela signifie investir en des dépôts intermédiaires et systèmes de criblage pour séparer les particules fines et les surlongueurs dans les plaquettes de bois.

Claudio Caccia, Energie Bois Suisse, antenne tessinoise