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Iles Cook, 100% énergie renouvelable dès 2020 !

Un article Green & Vert du 15 juillet 2011

Rarotonga, la plus grande des îles Cook

L’archipel veut son indépendance énergétique dans la décennie. Un objectif ambitieux, mais pas impossible. Grâce notamment à divers programmes de soutien existant pour les pays du Pacifique, les Îles Cook envisagent de disposer de 50% d’énergie renouvelable dès 2015.

Les petits pays du Pacifique continuent la lutte pour leur survie en faisant de leur mieux pour réduire leurs émissions de CO2. Les Îles Cook, en particulier, inaugurent cette année un programme ambitieux concernant l’énergie renouvelable. L’objectif est de s’alimenter à 100% avec ce type d’énergie dès 2020.

L’archipel doit faire face à des demandes variées selon les îles, et va construire une centrale solaire de 2 MW pour répondre aux besoins grandissants. Il bénéficie du soutien du Programme régional océanien de l’environnement à travers son projet de réduction des émissions de gaz à effets de serre dans le Pacifique grâce aux énergies renouvelables (Pacific Islands Greenhouse Gas Abatement through Renewable Energy Project (PIGGAREP)).

Les Îles Cook ont également opté pour un projet d’énergie éolienne, d’une valeur de 70.000 dollars (50.000 euros environ). Un nouveau système de gestion du vent qui sera aussi un site d’étude avant l’établissement d’un champ d’éoliennes similaire à Rarotonga.

Responsabilité régionale

D’autres projets sont prévus sur les quinze îles de l’archipel, pour s’assurer que toutes participent à l’effort pour atteindre cet objectif d’un mix énergétique 100% renouvelable. PIGGAREP participe à hauteur de 360.000 dollars (257.000 euros environ), et ce pour chacun des 10 autres pays bénéficiaires également.

D’ici quelques semaines, l’archipel devrait aussi recevoir la décision du fonds japonais pour l’environnement sur le financement de générateurs solaires dans l’une de ses îles les plus éloignées. Le gouvernement, optimiste, continuera à lancer des projets supplémentaires pour les îles extérieures – les plus vulnérables – une fois le premier accord obtenu.

Le Premier Ministre Henry Puna, quant à lui, ne cesse de rappeler la ligne de conduite à tenir en matière d’environnement pour les pays du Pacifique. Premiers pays menacés par le réchauffement climatique et déjà en position de réfugiés climatiques, c’est à eux de mettre en pratique ce qu’ils demandent au monde entier d’accomplir. Tout de suite!

islandsbusiness.com

Source : Green & Vert le 15 juillet 2011