Les 3/4 de l’énergie mondiale pourraient provenir des renouvelables en 2050
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté ce lundi 9 mai 2011 à Abou Dhabi, au siège de l’Institut international pour les énergies renouvelables, un rapport sur les perspectives de progression des énergies vertes d’ici 2050. De nombreux scénarios sont possibles en fonction des décisions politiques qui seront prises.
Le rapport conclut que les 3/4 de l’approvisionnement mondial en énergie pourrait être assuré par des sources d’énergies renouvelables d’ici au milieu de ce siècle si l’effort est soutenu par des politiques publiques adéquates. Ce scénario permettrait de contenir l’augmentation de la température moyenne dans le monde en-deçà de deux degrés Celsius au 21e siècle, conformément à l’objectif agréé par les pays dans les accords de Cancún, explique le service d’information de l’ONU.
Le rapport indique que le potentiel pour passer d’une part de 13 % en 2010 à 80 % en 2050 existe bien : biomasse, éolien, géothermique, hydraulique, solaire. Les 120 experts affirment que » le potentiel technique des énergies renouvelables dépasse la demande actuelle ». Ce n’est donc pas la disponibilité des ressources, mais les politiques énergétiques des Etats qui permettront ou non aux énergies renouvelables de prendre une place prépondérante dans le mix énergétique mondial. En effet, même si certaines sont d’ores et déjà compétitives par rapport aux énergies fossiles, les énergies renouvelables ont encore, pour la plupart et presque partout dans le monde, besoin de soutiens publics pour se développer et diminuer leur coût grâce à des avancées technologiques et de larges marchés.