La bagasse elle aussi bientôt transformée en éthanol
Les entreprises devraient bientôt pouvoir utiliser un processus rentable et industriellement viable pour transformer la partie cellulosique de la canne à sucre en sucres fermentables, et ce grâce à une recherche de l’UE.
Des scientifiques œuvrent à développer un processus innovant de conversion de la bagasse et des déchets de la canne à sucre (la biomasse de la canne à sucre) en sucres fermentables. En outre, ils tentent de trouver un moyen d’intégrer ce processus à la production existante d’éthanol de première génération basé sur la canne à sucre. Pour y parvenir, les chercheurs étudient les éléments structurels de la biomasse de la canne à sucre dans l’objectif de capturer la portion la plus simple de sucres cellulosiques.Le projet Canebiofuel («Conversion of sugar cane biomass into ethanol») financé par l’UE portait sur le développement d’un moyen de mieux comprendre l’impact dynamique entre le prétraitement et l’hydrolyse enzymatique afin de concevoir les meilleurs processus et enzymes pour une conversion rentable de la cellulose.
L’équipe étudie la fermentation des fractions hydrolysées de la biomasse et analyse l’intégration du déroulement des opérations afin d’optimiser la puissance totale de la centrale de traitement. Par ailleurs, ils évaluent la capacité et la valeur de la production d’électricité à partir des substances résiduelles générées par la conversion de la biomasse de canne à sucre en sucres fermentables. L’équipe de recherche prévoit ensuite de développer un outil avec des modules de chacune des unités de traitement pour évaluer les effets sur la performance globale du traitement, ainsi que les coûts de production des diverses configurations du traitement.
Le projet, qui se terminait fin février 2011, a déjà révélé d’importantes différences dans la composition de la bagasse et de la paille, ce qui indique que l’on peut s’attendre à des conditions de prétraitement optimales. En outre, les tests expérimentaux menés pour la bagasse et la paille ont montré que l’on pouvait prétraiter ces biomasses par une explosion de vapeur dans des conditions catalysées et d’autohydrolyse.
L’équipe du projet a ensuite étudié les meilleurs moyens de fournir les meilleurs produits secondaires de prétraitement ainsi qu’un minimum d’inhibiteurs au moment de l’étape d’hydrolyse enzymatique et de fermentation associé à une haute réactivité des fibres. L’idée consistait à utiliser la modélisation mathématique des concepts factoriels combinés pour consolider les données obtenues et fournir les meilleurs résultats possibles.
Source d’information: Résultat du programme FP7-ENERGY financé par l’UE
Date: 18 février 2011
Coordonnées |
Mme Nina ERIKSEN |
NOVOZYMES A/S Amidon et biocarburants BAGSVAERD, Danemark |
Tél: + 4544463800 Fax: +4544468600 Cpurriél : Contact Web : http://novozymes.com/en |