NEMO, nouveaux enzymes et levures pour produire de l’éthanol
La prochaine étape en matière de technologie de biocarburants est développée par des scientifiques européens. Le projet a identifié de nouveaux enzymes et des souches de levure qui peuvent décomposer les déchets végétaux de manière à produire de l’éthanol.
Le projet NEMO financé par l’UE a été créé dans le but de développer une technologie de deuxième génération qui peut exploiter la paille de blé, les déchets forestiers et les cannes à sucre géantes. Ceci signifie que d’importantes cultures alimentaires telles que le maïs ne sont pas utilisées pour la génération de carburants. Cette technologie est basée sur la fermentation de lignocellulose, qui se compose de sucres mais dans une forme qui n’est pas facilement assimilée par les microbes impliqués dans la fabrication d’éthanol.
Les chercheurs ont utilisé toute une gamme de techniques, dont l’extraction du génome et les bibliothèques métagénomiques afin d’identifier de nouvelles enzymes pouvant décomposer la lignocellulose en sucres fermentables. On sait que l’utilisation des enzymes pour décomposer la biomasse produit un taux plus élevé de sucres que les techniques traditionnelles qui se basent sur des acides forts pour décomposer la matière.
De nouvelles souches de levure pouvant tolérer des températures plus élevées que les souches et actuellement utilisées par l’industrie ont également été identifiées par les partenaires de projet. L’objectif est d’utiliser des souches de levure pour produire de l’éthanol à partir de sucres de la biomasse dans une procédure efficace, rentable et à grande échelle. Le projet évalue actuellement le caractère approprié des enzymes développées et les souches de levure pour la fabrication de biocarburant à l’échelle industrielle.
L’initiative NEMO aidera à promouvoir la production de bioéthanol de deuxième génération grâce à des technologies facilement applicables pouvant être totalement exploitées par l’industrie européenne. L’exploitation des déchets végétaux de l’agriculture et de la sylviculture, et non des cultures agricoles telles que le maïs, confirme que les cultures alimentaires importantes ne sont pas utilisées pour créer du carburant. Cette nouvelle technologie augmentera la production de biocarburants à partir de nouvelles formes de biomasse et permettra à l’Europe de conserver sa position en tête de la révolution des énergies renouvelables.
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Date: 2011-01-10