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Pause estivale 2024 pour Bioénergie Promotion mais les cycles des bioénergies se poursuivent et restons mobilisés !

Pause estivale 2024 pour Bioénergie Promotion mais les cycles des bioénergies se poursuivent et restons mobilisés !

Le bois-énergie à maturité, richesse locale des territoires, ici des têtes et branches de chênes exploités pour le sciage, sèche au soleil en attendant la saison de chauffe, photo Frédéric Douard

L’équipe Bioénergie Promotion va faire deux semaines de pause et sera de retour le 19 août pour vous faire partager de nouvelles actualités sur les bioénergies !

En attendant, les cycles biologiques des bioénergies se poursuivent :

  • le bois et les autres plantes énergétiques poussent, captent du carbone et stockent de l’énergie solaire,
  • le bois-énergie à maturité sèche au soleil en attendant la saison de chauffe,
  • certaines cultures agricoles ont été récoltées et d’autres continuent à accumuler l’énergie du soleil pour la restituer bientôt sous forme de biocarburants,
  • les producteurs de granulés et de bûches densifiées continuent à valoriser les sous-produits de la filière bois et constituent les stocks pour répondre sans faille à la demande de chauffage de l’hiver prochain,
  • les méthaniseurs produisent inlassablement du biométhane qui augmente son taux de pénétration en cette saison dans le réseau,
  • et la chose qu’il faudra encore largement améliorer dans les années futures, c’est la valorisation des déchets verts à destination des filières compostage, méthanisation et combustion afin de limiter leur gaspillage tel qu’on l’observe encore massivement aujourd’hui : ceux des particuliers, des communes, des entreprises du paysage, des bords de routes ou de voies ferrées, ceux des lignes d’énergie, et ceux grandissants des débroussaillements légaux contre les risques de feux de forêt.

Déchets forestiers abandonnés à l’appétit du feu, photo Frédéric Douard

Restons mobilisés !

La biomasse est partout, ne la gaspillons pas, valorisons la avec efficacité pour qu’elle serve le plus grand nombre de ses vertus de matière naturelle, non polluante, très facilement stockable, captatrice de CO2, renouvelable, locale et bon marché.

Lorsqu’on néglige ou ignore cette ressource, quand on la laisse s’accumuler sans lui offrir de débouché, la nature trouve toujours une manière de s’en débarrasser : soit positivement si les quantités sont faibles et assimilables par les êtres vivants dans l’humus (feuilles et micro-branches), mais aussi négativement quand les quantités sont importantes (arbres tombés, gros stocks de branches au sol, arbres secs en grande quantité) en produisant du méthane quand il y a abondance d’eau ou pire, en détruisant tout en quelques heures d’incendie quand il y a manque d’eau, quelques heures qui réduisent à néant le stock de carbone sur pied mais aussi sous terre, un stock qui va être dissipé dans les plus mauvaises conditions possibles de combustion et donc de pollution ; quelques heures qui réduisent aussi à néant la biodiversité locale pour de très nombreuses années, sans bénéfice aucun que celui de faire place nette.

Après un incendie, la combustion lente en forêt réduit à néant également les stocks centenaires voire millénaires de carbone du sol, ici le bois, ailleurs également la tourbe, photo Frédéric Douard

Frédéric Douard