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Cultures lignocellulosiques pour la production de bioéthanol de deuxième génération

Miscanthus, photo Frédéric Douard

Bruno Godin, François Ghysel, Richard Agneessens, Thomas Schmit, Sébastien Gofflot, Stéphane Lamaudière, Georges Sinnaeve, Jean-Pierre Goffart, Patrick A. Gerin, Didier Stilmant et Jérôme Delcarte

Détermination de la cellulose, des hémicelluloses, de la lignine et des cendres dans diverses cultures lignocellulosiques dédiées à la production de bioéthanol de deuxième génération

De nombreuses cultures lignocellulosiques sont actuellement testées à des fins de production de vecteurs énergétiques renouvelables tels que le bioéthanol de deuxième génération. L’efficience de la valorisation de ces cultures dépend en grande partie de leur culture, de leur teneur en principaux composés constitutifs (cellulose, hémicelluloses, lignine, cendres) et du procédé de production du bioéthanol de deuxième génération.

Les cultures lignocellulosiques analysées dans notre étude sont les suivantes : le miscanthus (Miscanthus x giganteus J.M.Greef & Deuter ex Hodk. & Renvoize), le panic érigé (Panicum virgatum L.), la fétuque (Festuca arundinacea Schreb.), le sorgho fibre (Sorghum bicolor (L.) Moench), le maïs fibre (Zea mays L.), le mélange « dactyle-luzerne » (Dactylis glomerata L. – Medicago sativa L.) la consoude (Symphytum officinale L.), le topinambour (partie aérienne) (Helianthus tuberosus L.) et le chanvre (Cannabis sativa L.). Pour ces différentes espèces, les principaux composés constitutifs que sont la cellulose, les hémicelluloses et la lignine ont été déterminés par la méthode de Van Soest.

Les cendres ont également été quantifiées. Les cultures lignocellulosiques avec le meilleur potentiel théorique de production de bioéthanol de deuxième génération en se basant sur leur composition chimique (en considérant que les rendements d’hydrolyse et de fermentation de la cellulose et des hémicelluloses sont égaux à 100 %) sont, par ordre décroissant, le miscanthus, le panic érigé, la fétuque, le sorgho fibre, le maïs fibre et le chanvre. Elles sont en effet composées de quantités élevées de cellulose et d’hémicelluloses et les quantités de lignine et de cendres y sont faibles. Une analyse en composantes principales a permis de mettre en évidence un clivage clair entre les espèces appartenant à la famille des monocotylédones comméniloïdes par rapport aux dicotylédones.

Consulter les éléments de l’étude sur le site de Gembloux Agro Biotech, Wallonie, 13 novembre 2010