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La FAO offre l’accès gratuit à sa mine de statistiques

Le libre accès à la base de données de la FAO représente un atout pour le développement durable

Le libre accès à la base de données de la FAO représente un atout pour le développement durable

La FAO offre désormais un accès libre et gratuit à FAOSTAT, ses archives centrales de statistiques qui constituent la plus vaste base de données mondiale sur l’alimentation, l’agriculture et la faim, annonce aujourd’hui l’Organisation des Nations Unies.

Il était déjà possible de télécharger gratuitement certaines informations sur FAOSTAT – qui contient plus d’un million de points de données couvrant 210 pays et territoires – mais l’accès à de plus vastes séries de statistiques nécessitait un abonnement annuel payant.

Le pouvoir des chiffres
« Nous offrons désormais un accès totalement gratuit à cet immense réservoir de données, a indiqué Hafez Ghanem, Sous-Directeur général de la FAO pour le développement économique et social. Cette information est un outil important dans la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement durable et l’élimination de la faim. Nous tenons particulièrement à ce que les économistes, planificateurs et responsables politiques du monde en développement, où le besoin de cet instrument est le plus pressant, puissent y avoir accès et l’exploiter à bon escient ».

M. Ghanem a ajouté que cette initiative fait partie d’une initiative de la FAO visant à offrir un accès facilité et plus direct à ses vastes ressources d’information. Cette décision a été prise au terme d’une évaluation externe indépendante et d’un processus de planification stratégique lancé par les Etats membres de l’Organisation en 2008.

« FAOSTAT est un outil puissant qui peut servir non seulement à suivre de près le fléau de la faim dans le monde, mais aussi à effectuer des recherches détaillées et se faire une idée plus précise de pourquoi la faim afflige ces régions – et de ce qui peut être accompli pour la combattre, a ajouté Pietro Gennari, Directeur de la Division des statistiques de la FAO. C’est le seul outil de ce genre, destiné en particulier à soutenir le suivi, l’analyse et l’élaboration de politiques informées, fondées sur des données probantes en matière de développement agricole et rural et de réduction de la faim ».

Outre l’aide à la planification du développement, les informations recueillies par FAOSTAT donnent aux pays en développement les connaissances nécessaires pour participer aux opportunités offertes par le commerce international et en tirer parti de manière efficace et compétitive. Les pays donateurs peuvent également l’utiliser pour mieux cibler l’aide sur des secteurs spécifiques.

Un réservoir de connaissances
FAOSTAT comprend des données sur la production agricole et alimentaire, l’utilisation d’engrais et de pesticides, les expéditions d’aide alimentaire, les bilans alimentaires, la production forestière et halieutique, l’irrigation et l’utilisation des ressources en eau, l’affectation des terres, les tendances démographiques, le commerce des produits agricoles, l’utilisation des engins agricoles, etc.

FAOSTAT, accessible en anglais, en espagnol et en français, permet aux utilisateurs de sélectionner et d’organiser les informations statistiques en tableaux et diagrammes en fonction de leurs exigences, et de les télécharger en format Excel. Les données statistiques originales sont fournies par les pays et les organisations de développement régionales selon des formats standard. Les archives remontent à 1961, à l’aube de la Révolution Verte.

Ce réservoir de connaissances est déjà exploité par les économistes, les planificateurs et les autorités nationales de développement, les organismes donateurs, les organisations internationales d’aide, d’autres institutions des Nations Unies, des ONG, la communauté de chercheurs universitaires, des investisseurs, ainsi que par les agriculteurs.

Les abonnés qui bénéficieront désormais d’un accès gratuit à FAOSTAT sont notamment les organisations internationales de médias, les institutions de développement, les universités, les ministères et les organisations internationales.

Rome, le 9 juillet 2010, www.fao.org