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Des chaudières Hargassner qui fonctionnent aussi aux briquettes de menuiserie

Article paru dans le Bioénergie International n°45 d’octobre-novembre 2016

La maison de la famille Mousset à Saint-Germain-de-Martigny, photo Frédéric Douard

La maison de la famille Mousset à Saint-Germain-de-Martigny, photo Frédéric Douard

La chaudière Hargassner de la famille Mousset, photo Frédéric Douard

La chaudière Hargassner de la famille Mousset, photo Frédéric Douard

Anthony Mousset et ses parents, Denis et Brigitte, sont exploitants agricoles à Saint-Germain-de-Martigny, une commune du bocage normand, dans le département de l’Orne. La famille y gère une activité traditionnelle d‘élevage laitier, mais aussi d’autres activités complémentaires comme un élevage de chiens de compagnie, le Clos d’Elphigny, et une production de plaquettes bocagères.

L’exploitation possède en effet plusieurs kilomètres de haies qu’il faut entretenir, valoriser et l’Earl d’Elphigny est à ce titre membre de la CUMA Innov’61, une coopérative d’agriculteurs normands pionniers dans le bois-énergie et qui dispose de moyens de déchiquetage à disposition de ses adhérents.

En 2008, pour moderniser l’installation de chauffage de l’habitation, mais aussi pour chauffer les locaux de l’élevage canin et produire l’ensemble de l’eau chaude sanitaire de la maison, de l’élevage canin et de la salle de traite, la famille a investit dans une chaudière automatique à bois déchiqueté de 55 kW.

Le stockage des plaquettes bocagères produites sur l'exploitation, photo Frédéric Douard

Le stockage des plaquettes bocagères produites sur l’exploitation, photo Frédéric Douard

Son choix s’est tourné vers une chaudière HARGASSNER car réputée pour accepter sans problème les plaquettes bocagères, des plaquettes au calibrage parfois irrégulier et au taux de minéraux important. Sur ce point, la famille Mousset reste à ce jour très satisfaite de ce choix. La consommation annuelle de l’installation se monte en moyenne à 100 m³ de plaquettes par an.

Atelier de l'ébénisterie Jean-Paul Mousset, photo Frédéric Douard

Atelier de l’ébénisterie Jean-Paul Mousset, photo FD

Parallèlement, dans la famille Mousset, il y a aussi Jean-Paul, le frère de Denis, menuisier-ébéniste et implanté également sur la commune. En 2009, Jean-Paul investit dans une presse à briquettes de bois pour réduire le volume de ses copeaux, ce qui lui permet de les stocker plus facilement et de les conserver pour chauffer son établissement l’hiver. Jean-Paul broie également ses chutes de bois dans un broyeur lent Reinbold pour ensuite les transformer en briquettes, plus faciles à stocker et à convoyer que les chutes. Sauf que Jean-Paul produit trop de briquettes et il en propose donc à son frère qui va accepter de faire le test dans sa chaudière HARGASSNER.

La presse à briquettes de la menuiserie Mousset, photo Frédéric Douard

La presse à briquettes de la menuiserie, photo FD

Ces briquettes, réalisées dans une presse italienne Ecomec, sont alors de petites dimensions, 60 mm de diamètre et guère plus en longueur. À l’essai, elles ne poseront aucun souci de fonctionnement pour l’alimentation de la chaudière ni même pour la combustion. En effet, bien que leur pouvoir calorifique soit nettement plus élevé que celui des plaquettes, la chaudière sait reconnaître toute seule les différences de qualité du combustible et adapte elle-même ses réglages. De plus la chaudière produit beaucoup moins de cendre avec ce nouveau combustible.

L’installation fonctionnera ainsi jusque début 2016, sauf qu’aujourd’hui, Jean-Paul a décidé d’automatiser le chauffage de son ébénisterie et a remisé son générateur d’air chaud manuel pour une chaudière HARGASSNER de 120 kW, qui va en même temps chauffer son habitation distante de 80 m de l’atelier. Parallèlement, il a investi dans une presse plus puissante qui produit une briquette un peu plus grosse, de 70 mm de diamètre, et qui conviendra parfaitement dans sa chaudière HARGASSNER de 120 kW.

Les chutes de la menuiserie sont réduite dans un broyeur Reinbold avant briquetage, photo Frédréic Douard

Les chutes de la menuiserie sont réduite dans un broyeur Reinbold avant briquetage, photo F. Douard

Par contre, ces nouvelles briquettes sont désormais trop grosses en diamètre pour la vis d’alimentation de la chaudière de 55 kW de la ferme et la famille Mousset est repassée aux plaquettes bocagères. Dans la version actuelle de ces chaudières, avec une nouvelle vis, ces nouvelles briquettes auraient aussi pu convenir.

Les briquettes dans le silo de la chaudière Hargassner, photo Frédéric Douard

Les briquettes dans le silo de la chaudière Hargassner, photo Frédéric Douard

Le témoignage apporté par ces expériences est que ces chaudières, adaptées aux plaquettes, sont également à même de consommer des briquettes courtes de menuiserie sans souci, à la condition que leur diamètre soit compatible avec celui des vis d’alimentation.

Et dernier témoignage de la satisfaction de la famille Mousset dans la technologie, le fils de Jean-Paul vient d’installer une chaudière HARGASSNER de 20 kW à plaquettes pour fournir le chauffage et l’eau chaude sanitaire de sa maison neuve BBC de 300 m² !

Contacts :

Frédéric Douard, en reportage à Saint-Germain-de-Martigny



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