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Sur le fleuve Sénégal, l’envahissant roseau typha devient ressource

Envahisseur d'u bras d'eau par le typha, photo Gret

Le 1er décembre 2015, le Gret, le Geres, Goodplanet, AVSF et Etc Terra organisaient sur le stand de Coordination SUD à la Cop 21 un atelier sur la diffusion de solutions de cuisson autonomes en bois-énergie au Sahel. Le Gret a présenté un projet de transformation de la plante invasive typha en charbon, avec un bilan carbone neutre, en alternative à la déforestation. Une innovation qui permettrait de couvrir les besoins de la population mauritanienne en charbon après un changement d’échelle.

Commercialisation de charbon de typha, pohto GRET

Commercialisation de charbon de typha, pohto GRET

Le long du fleuve Sénégal, le roseau typha est autochtone et il a commencé à envahir les zones humides en aval du fleuve à partir de 1986 avec la construction du barrage anti-sel de Maka-Diama, à 27 km en amont de Saint-Louis du Sénégal.

Pour contrôler le développement du roseau mais aussi pour faire baisser la pression sur le marché du bois de feu et surtout du charbon de bois, dans cette zone sahélienne fragile, le GRET a travaillé à promouvoir l’usage de charbon de typha en substitution dans la région de Rosso, capitale de la région du Trarza sur la rive droite du fleuve, au sud de la Mauritanie.

L’objectif était de chercher à produire à terme jusqu’à 150 000 tonnes de charbon de typha par an sur la base de 25 000 ha de roseaux.

Voir la présentation faite lors de la COP 21 Paris 2015

Source : www.gret.org