Lien de bannissement

Une seconde chaudière automatique à bois est arrivée à Moulins-la-Marche

Informations clés – Chauffage d’une école rurale – Combustible : 40 tonnes de plaquettes bocagères par an – Chaudière à bois déchiqueté Hargassner de 100 kW – Taux de couverture par le bois : proche de 100% – Alimentation par bennes agricoles et trémie de transfert horizontal sous le bâtiment – Mise en service en octobre 2015.

Vue de l'arrière de l'école de Moulins-la-Marche avec la chaufferie sur la gauche, photo Frédéric Douard

Vue de l’arrière de l’école de Moulins-la-Marche avec la chaufferie sur la gauche, photo F. Douard

La chaudière, mise en place en quelques heures et prête à être racordée, photo Frédéric Douard

La chaudière de 100 kW mise en place en quelques heures et prête à être raccordée, photo Frédéric Douard

Alors qu’en 2012, à l’occasion de l’agrandissement du collège André Collet de Moulins-la-Marche dans l’Orne, une chaufferie bois était installée par le Conseil Général pour chauffer cet établissement, une seconde chaudière automatique à bois est arrivée ce mercredi 16 septembre 2015 dans la commune pour alimenter cette fois-ci l’école primaire du village qui compte 790 habitants.

Une chaudière ultra moderme

La chaudière Hargassner de 100 kW à bois déchiqueté, modèle ECO-HK avec nouvelle technologie de combustion ECO-Control, a été installée par Ambiance Confort à Sées avec le soutien de la coopérative d’artisans CESCOP d’Alençon et de la concession Hargassner France Nord-Ouest. Ce modèle de chaudière est également équipé d’une sonde Lambda avec reconnaissance du combustible, d’un contrôle du niveau des braises, d’un moteur d’extracteur de fumées économe en énergie, d’un allumage optimisé et de la nouvelle écluse rotative Hargassner à 2 compartiments en forme de Z. Il comporte enfin le tout nouveau décendrage à mouvement rotatif qui permet l’utilisation de bois déchiqueté, de granulés, mais aussi de certains agro-combustibles.

La pièce attenante à la chaufferie fera office de silo, photo Frédéric Douard

La pièce attenante à la chaufferie fera office de silo, photo Frédéric Douard

La chaudière alimente trois circuits de chauffage et remplace une chaudière à fioul et des installations de chauffage électrique forts coûteuses à l’utilisation. Cette installation bois-énergie est la seconde réalisée dans le cadre de la Communauté de Commune du Pays de la Marche après celle d’Aube en février 2012, une commune voisine.

Une implantation optimale

La chaudière à bois a été placée dans l’ancienne chaufferie à fioul au sous-sol du bâtiment tandis que le silo est aménagé dans la pièce voisine, des anciens sanitaires. La chaufferie est ainsi de plain-pied à l’arrière du bâtiment, ceci facilitant son entretien, tandis que, profitant du dénivelé de terrain, le silo sera quant à lui alimenté par la cour de l’école à l’avant du bâtiment située au niveau rez-de-chaussée. Cette installation qui valorise des locaux existants est ainsi parfaitement fonctionnelle tout en ayant généré quasiment aucun surcoût de génie civil.

Le déversement des plaquettes se fera à partir de bennes agricoles dans une trémie de reprise à vis qui acheminera le combustible à l’horizontale vers le point haut du silo, juste au dessous du dessileur rotatif à pales souples de 5m de diamètre. Cette trémie, protégée par une grille d’accès hors période de livraison, est la même que celle proposée par Hargassner pour les transferts par vis verticale. L’autonomie du silo est prévue pour deux à trois semaines en hiver.

La trémie de transfert du bois Hargassner de la cour vers le silo (pièce murée), photo Frédéric Douard

La trémie de transfert du bois Hargassner de la cour vers le silo (pièce murée), photo Frédéric Douard

Les lieux ayant été préparés préalablement, la pose de la chaudière et des composants du silo (trémie, vis de transfert, extracteur et vis d’alimentation) aura mis une demi-journée à l’équipe en place, encadrée par Michel Enond de Hargassner France Nord Ouest. Restera ensuite le travail du chauffagiste pour les raccordements hydrauliques et la pose d’une chaudière de secours au fioul, et le travail de l’électricien avant la mise en service.

L'équipe d'installateurs d'Ambiance Confort, de la coopérative MA2B et d'Hargassner France Nord-Ouest le soir du 16 septembre 2015, photo Frédéric Douard

L’équipe d’installateurs d’Ambiance Confort, de la coopérative CESCOP et d’Hargassner France Nord-Ouest le soir du 16 septembre 2015, photo Frédéric Douard

Un combustible local et écologique

La consommation prévisionnelle de plaquettes est de 120 MAP (Mètres cubes Apparents de Plaquettes) par an. Tout comme pour le collège voisin en photo ci-dessous, le combustible devrait être fourni par la SCIC Bois Bocage Energie (B2E) sous forme de plaquettes agricoles bocagères, le Département de l’Orne étant très largement pourvu en haies à entretenir.

Le collège de Moilins-la-Marche avec sa chaufferie bois sur la droite, photo Frédéric Douard

La chaufferie bois du collège de Moulins-la-Marche est alimenté par la SCIC B2E, photo F. Douard

Contacts :