Enerbois, pionnier du couplage cogénération & granulation bois
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Catégorie(s) : Articles en ligne / Bioélectricité / Briquettes & granulés

par Frédéric DOUARD · 13 mars 2015 · Lien court

📞️ Sociétés : CPM, Rudnick & Enners, Swiss-combi, TGM-kanis, ZM Techniques🗺️ Zone géo : Suisse 🏷️ Mots-clés : Cogénération Granulés-pellets📎 Atlas : Centrales de production d'électricité, Producteurs de granulés biocombustibles

Article paru dans le Bioénergie International n°36 de mars-avril 2015

Le convoyeur aérien de Enerbois transportant les sous-produits de la scierie à granuler, ph. F. Douard

En 2007, deux entreprises du canton de Vaud en Suisse, la scierie Zahnd et l’énergéticien vaudois Romande Energie, ont décidé de créer ensemble Enerbois SA pour développer leur activité et respecter l’environnement. La scierie met en effet en valeur ses sous-produits pour produire trois énergies totalement d’origine renouvelables, de la chaleur, de l’électricité et des granulés de bois, et avec la chaleur résiduelle, elle peut également sécher ses sciages. Inaugurée en 2010, Enerbois fut le second exemple de couplage cogénération & production de granulés bois en Europe francophone, après l’expérience également très réussie de IBV à Vielsalm en Wallonie. Sur ce modèle qui a montré la voie de l’efficacité énergétique, de nombreuses réalisations verront le jour dans la francophonie, de AEB en Isère, à Piveteau sur la côte atlantique, en passant par Bioénergie Lozère, Moulin Bois, Siat, Pellet Land et bien d’autres désormais.

Genèse d’une solution intelligente

La scierie Zahnd, créée en 1904, est aujourd’hui la seconde scierie de Suisse de par sa taille, avec près de 150 000 m³ de bois sciés par année. En 2006, par souci environnemental, mais aussi parce que la valorisation des sous-produits de sciage en Suisse devenait difficile avec la disparition des usines de pâte à papier, elle décide de les valoriser énergétiquement afin de produire de l’électricité, la meilleure plus value possible pour ce type de sous-produit. Mais comme la production d’électricité passe d’abord par une production thermique, puis par une conversion mécanique, le rendement électrique est toujours relativement faible dans les puissances disponibles en scieries. Par conséquent, pour être le plus écologique et le plus économique, le projet se devait de valoriser au maximum la chaleur, tant en sortie de turbine qu’en sortie de chaudière (fumées)…

… pour lire la suite, consulter le Bioénergie International n°36 de mars-avril 2015.

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