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Se raccorder à un réseau de chaleur alimenté en énergies renouvelables

Livraison de bois à la chaufferie du réseau de chaleur de Lisieux, photo Ademe

Livraison de bois à la chaufferie du réseau de chaleur de Lisieux, photo Ademe

Il existe près de 450 réseaux de chaleur en France. Ils chauffent plus de 2 millions de personnes, chez eux, au travail, dans leurs loisirs… Ces réseaux sont situés sur l’ensemble du territoire (réseaux ruraux et urbains). Ils utilisent des énergies renouvelables ou récupèrent de la chaleur (des usines d’incinération par exemple).

En théorie, les immeubles comme les maisons individuelles peuvent se raccorder à un réseau de chaleur passant dans leur rue. En pratique, cette possibilité est surtout utilisée pour apporter l’énergie de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire à de grands bâtiments en copropriété ou tertiaires. Il est en effet préférable qu’il y ait un grand nombre de logements raccordés afin de mutualiser et amortir les coûts fixes.

La commune de Mouthe dans le massif du Jura est alimentée par un réseau de chaleur au bois, photo ADEME

La commune de Mouthe dans le Jura est alimentée par un réseau de chaleur au bois, photo Ademe

Le raccordement à un réseau de chaleur permet de mutualiser les dépenses de chauffage. Plus le nombre d’abonnés est important et plus cette répartition est financièrement intéressante. Les réseaux de chaleur valorisant des énergies renouvelables. bénéficient d’une TVA à un taux réduit et les variations du prix de ce type d’énergie sont bien moins importantes que celles des énergies fossiles.

La tarification comprend deux parts, une variable, et une fixe :

  • la part variable (R1) correspond principalement à la fourniture de la quantité de chaleur livrée ;
  • la part fixe (R2) correspond aux charges fixes d’exploitation (amortissement et renouvellement des équipements, entretien…). Elle varie en fonction des réseaux, certains étant beaucoup plus compétitifs que d’autres. Idéalement, elle devrait être la plus faible possible car une partie fixe trop élevée aurait tendance à « forfaitiser » les charges de chauffage de l’occupant, celui-ci ne bénéficiant pas sensiblement des économies d’énergie réalisées, traduites par le montant de la part variable.

Le recours au chauffage urbain doit s’inscrire dans une démarche globale de travaux d’économie d’énergie. Pour en savoir plus, ce guide réalisé par l’ADEME donne toutes les informations pour se raccorder à un réseau.

>> Télécharger le guide ADEME