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Projet ProBio 3, du biokérosène pour l’aéronautique

IFP Energies nouvelles participe au projet de recherche ProBio3 qui vise à développer une nouvelle filière de production de biokérosène, via la production microbienne de lipides à partir de ressources en biomasse non alimentaires et de coproduits industriels.

La consommation de carburants dans l’aéronautique va passer de 190 millions de tonnes en 2009 à 500 millions de tonnes d’ici 2050. Pour réduire l’impact environnemental de son activité et accroître son indépendance énergétique, l’industrie aéronautique mise en particulier sur les biocarburants.

Retenu dans le cadre des investissements d’avenir, ProBio3 (Production biocatalytique de bioproduits lipidiques à partir de matières premières renouvelables et coproduits industriels, application biokérosène) est porté par l’INRA et réunit de nombreux partenaires de la recherche et de l’industrie (INSA, CNRS, EADS, Tereos, Sofproteol, etc.).

Les travaux conduits dans ProBio3 permettront de :

  • Faire avancer la connaissance fondamentale du métabolisme lipidique chez les microorganismes oléagineux
  • Démontrer la faisabilité technique, économique et environnementale des procédés de transformation
  • Accélérer le développement des souches industrielles par des technologies à haut débit

IFPEN apportera ses compétences dans le domaine de l’évaluation environnementale.
Probio3, pourvu d’une budget de 8 millions € pour une durée de 8 ans, complète le dispositif de recherche sur les biocarburants, avec Futurol pour la filière bioéthanol et BioTfueL pour le biogazole et le biokérosène.

Ce projet apportera des connaissances nouvelles en termes de métabolisme lipidique des levures et des bactéries avec des approches en génomique et métagénomique et permettra le développement de nouvelles stratégies de biocatalyseurs améliorant la productivité et la composition en lipides.

Le projet sera une des applications du démonstrateur préindustriel Toulouse White Biotechnology et aura des liens avec l’IEED Pivert mais aussi avec l’IRT aéronautique toulousain AESE. Au niveau européen, il n’y a pas de projet semblable. Ce projet conforte le site de Toulouse en position de leader en biologie de synthèse et biologie des systèmes.