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Guerre des déchets organiques, un frein pour le biogaz en Suisse romande ?

Article paru dans le Magazine Bioénergie International n°15- Septembre-Octobre 2011

Déchets de fruits et légumes, photo Biomasse Suisse

 Le 22 juin 2011 à Yverdon-les-Bains, a eu lieu le séminaire «  Guerre des déchets, un frein pour le biogaz ? » organisé par la nouvelle association Biomasse Suisse qui vise à promouvoir la valorisation énergétique de la biomasse. Cette manifestation a permis à environ 75 participants, principalement actifs dans le domaine de la méthanisation en Suisse romande, de participer au débat autour des interventions de représentants et exploitants provenant des différentes filières du biogaz (agricole, industrielle ou STEP).

Outre la concurrence que rencontre la méthanisation par rapport aux voies conventionnelles de valorisation ou d’élimination des déchets organiques (compostage et incinération), c’est de l’intérieur de la branche du biogaz que surgissent les filières alternatives. En effet, il arrive parfois que les installations de méthanisation à la ferme (biogaz agricole), les usines régionales de méthanisation de biodéchets ménagers (méthanisation industrielle) et les stations d’épuration des eaux usées urbaines (codigestion en STEP) se disputent les mêmes cosubstrats pour alimenter leur digesteur.

Conditions-cadres pour le biogaz en Suisse

La principale mesure d’incitation pour la production de biogaz est la Rétribution à Prix Coutant (RPC) du courant issu d’énergies renouvelables qui, depuis son introduction en 2008, a suscité de grands espoirs plus ou moins avérés. Avant 2008, l’électricité produite issue du biogaz était commercialisée sur le marché libre de l’électricité assurant un prix de vente entre 15 et 25 ct CHF/kWh et les porteurs de projets pouvaient faire appel à des aides et subventions publiques ou privées. Les tarifs de la RPC applicables au biogaz sont illustrés à la figure 1. Le tarif est déterminé sur la base de la puissance équivalente (kW), soit la production nette d’énergie électrique annuelle (kWh) divisée par 8760 heures de fonctionnement par année…..

….. Pour lire la suite voir le Bioénergie International n°15- Septembre-Octobre 2011.