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Le biodiesel français respecte les critères de durabilité de la Commission européenne

Le Diester, le biodiesel français issu notamment des graines de colza et de tournesol, respecte scrupuleusement les critères de durabilité édictés par la Commission européenne. Afin de démontrer cette durabilité exemplaire, la filière des oléagineux a engagé la rédaction d’un schéma de vérification volontaire (2BSvs : Biomasse Biocarburant Schéma volontaire sur la durabilité) au sein d’un consortium regroupant les principaux acteurs de production, de l’agriculteur (producteur et collecteur) au producteur de biocarburant.

Ce schéma se décline en trois temps, explique Kristell Guizouarn, responsable Recherche&Développement et Qualité chez Diester Industrie. D’abord les agriculteurs établissent des déclarations indiquant le respect des critères de durabilité de la biomasse récoltée. Ils les transmettent ensuite aux organismes stockeurs qui ont été certifiés par un organisme indépendant sous le schéma 2BSvs. Un échantillon d’agriculteurs est alors contrôlé par cet organisme. Enfin, un mandataire public (qui doit prochainement être nommé) effectue un contrôle de toute la chaîne afin de s’assurer que le système en place est robuste. Tout ceci vaut aussi pour les importations. Ce schéma de vérification volontaire a été déposé auprès de la Commission européenne en juillet dernier et Kristell Guizouarn a bon espoir qu’il soit avalisé techniquement par la Commission européenne d’ici la fin de l’année puis par le Parlement européen pour être applicable début 2011 pour les acteurs de la chaîne de production.

Pour réduire sensiblement les émissions de CO2 liées aux transports routiers, l’Union européenne mise sur le développement des biocarburants. Les carburants d’origine renouvelable devront composer obligatoirement 10% de la consommation totale de carburants des Européens d’ici 2020. Mais pas dans n’importe quelle condition. Selon les critères édictés par la Commission européenne, pour être considérés comme «durables», les biocarburants devront en premier lieu être 35% moins polluants que des carburants fossiles, ce chiffre devant passer à 50% en 2017, puis à 60% en 2018 pour les biocarburants produits par de nouvelles installations. Mais aussi, les biocarburants ne devront pas être produits à partir de matières premières extraites  de terres de grande valeur en termes de diversité biologique (forêts primaires, zones protégées au titre de la protection de la nature, prairies naturelles ou non naturelles) ni de terres converties présentant un important stock de carbone (zones humides, zones forestières continues).

Pour en savoir plus : www.diester.fr