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Romainville accueillera une unité de méthanisation des déchets ménagers

Le Syndicat Intercommunal de traitement des Ordures Ménagères de l’agglomération Parisienne (SYCTOM) envisage de détruire le centre de traitement implanté à Romainville pour en construire un nouveau d’ici 2013.

Depuis 2008, un centre polyvalent de traitement des ordures ménagères est installé sur Romainville. Il est exploité par la société Urbaser environnement pour le compte du SYCTOM. Ce dernier souhaite détruire l’ancien centre pour en construire un nouveau. Une enquête publique est en cours.

Le nouveau centre sera composé d’une installation de traitement des ordures ménagères par méthanisation (production de biogaz), une installation de tri des emballages ménagers, une installation de pré-tri des objets encombrants et une plate-forme portuaire permettant l’évacuation par voie fluviale des produits issus du centre.

L’usine de tri des déchets va se transformer en usine de traitement des déchets in situ avec production d’énergie (le biogaz fournissant de l’électricité).


Ce que dit l’étude d’impact

Une étude d’impact a été réalisée. Elle porte sur plusieurs points : le paysage, le trafic, l’eau, la qualité de l’air et les odeurs, les nuisances sonores, l’hygiène et santé publique, les dangers.

Il en ressort que pour réduire l’impact visuel du site, la toiture de l’usine sera entièrement végétalisée. Pour le transport des déchets, la priorité sera donnée au transport par voie fluviale et ferrée au dépend des poids lourds. Quant aux émissions d’odeurs, elles devraient disparaître car le nouveau centre sera équipé d’un système de traitement par biofiltres. Les émissions diffuses seront ainsi captées et traitées sur place.

Enfin une analyse des risques a été menée. Plusieurs mesures vont être mise en place parmi lesquelles : des systèmes de détection de flammes ou fumée, des appareils de détection de gaz, la récupération des eaux pluviales afin d’éviter tout risque de pollution, un plan d’urgence définissant les mesures d’organisation à mettre en place en cas d’accident.

Source : www.93-infos.fr le 28 juillet 2010

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2 réponses
  1. Vanmeulebroucke Guy dit :

    Bonjour à tous,

    Le commentaire de monsieur Duval est certainement justifié notamment en ce qui concerne l’implantation en zone très urbaine comme d’ailleurs le projet Canopia de Bayonne, trois fois plus petit quand même et par la même société.Toutefois,il convient de relativiser les propos contre la méthanisation-compostage,qui,comme la gazéification par opposition à l’incinération et à l’enfouissement est une technique d’énergie renouvelable d’avenir,ne serait-ce que pour traiter et valoriser nos déchets quotidiens,tout comme les boues urbaines.

    Les problèmes issus de ces unités de traitements,ont plusieurs origines.En premier lieu,la gestion globale et la politique voulue par les responsables que sont les élus locaux. L’absence de mise en œuvre de collectes sélectives des FFOM (matériels spécifiques FFOM comme,bacs roulants individuels et collectifs,conteneurs enterrés à bornes ainsi que les sacs biodégradables respirant )et le choix de projets comprenant les fameux bioréacteurs-rotatifs-stabilisateurs (BRS)dont les fonctions sont le tri des ordures ménagères brutes dites résiduelles,la pré-fermentation et l’extraction de ces mêmes FFOM souillées en amont et contenants des particules indésirables avant le traitement aérobie ou anaérobie sont les bases mêmes des problèmes.

    D’autres problèmes viennent de la conception-réalisation même de ces unités et plus particulièrement de la réception et des traitements en milieu pressurisé non suffisamment confiné et des traitements de l’air sous-estimés.Juste par comparaison,les problèmes de Montpellier n’existe pas en Suisse,les installations Kompogas (le procédé de cette société est utilisé sous licence par un constructeur français)étant basées sur la collecte sélective sans BRS en milieu très fermé et se trouve être un leader dans ce domaine mais en France on fait tout le contraire.

    Il faut également reconnaitre que les procédures de marchés publics qui ne sont pas les mêmes partout, autorisent des dérives et abus,tolérés par ailleurs puisque non sanctionnées par le contrôle de l’égalité des actes,notamment par l’utilisation jusqu’à il y a peu de temps encore de la procédure irrégulière du dialogue compétitif pour des travaux de conception-réalisation et l’attribution de marché à des groupements économiques dominants aux détriments en outre des PME/PMI,bureaux d’études techniques et d’architectures souvent innovants,anciens ou nouveaux mais sans références avérées ou très peu dans ces domaines et pour cause,sans oublier les moyens financiers.Ce sont ces procédures contradictoires qui ont été utilisé pour les marchés entre autres de Romainville et Bayonne.

    Contrairement au développement de la méthanisation agricole qui semble être un marché ouvert et prometteur pour les uns et les autres,le traitement des déchets urbains lui,reste pour l’instant un créneau fermé aux mains de quelques groupes trustant ces marchés.
    Le plus surprenant est de constater que directement ou avec leur assentiment se sont ceux là même qui critiquent le plus au niveau national le monopole de ces marchés et les profits de ces grands groupes qui localement,leur offrent de juteux contrats et autres rentes de situation,sans pour autant élargir la concurrence!

  2. DUVAL dit :

    Bonjour,
    L’usine tant attendue de la société SYCTOM est enfin validée et tout ceci dans la plus grande discrétion, les riverains n’ayant pas été informés. Et pourtant…. quelles conséquences pour les populations et exploitations limitrophes? On peut se demander pourquoi ce choix de procédé quand tant de mauvais exemples sont avérés.

    Le projet que vous décrivez ne correspond en rien au projet adopté. La toiture végétale ne sera pas et que dire des nuisances olfactives et environnementales pour lesquelles la société Syctom nous assure en garder la maîtrise totale.

    Le Process d’URBASSER qui a été choisit est plus que contestable; On peut se demander pourquoi ce choix quand tant de mauvais exemples sont avérés.

    Si l’idée du recyclage des déchets ménagers est excellente sur le papier et vecteur d’un avenir plus vertueux, elle n’est techniquement pas au point comme le prouvent les usines en activité édifiées à proximité d’habitations ou de zones d’activité (Montpellier, Nant-de-Châtillon…), dont les dégradations engendrées sur leur environnement ont été relayées à plusieurs reprises sur les chaînes nationales.

    Ces sites n’arrivent pas à maintenir l’étanchéité nécessaire à empêcher les échappements de méthane, gaz lié à la transformation des déchets en compost ou tout autre produit recyclé. Bien plus puissant que l’odeur des déchets, déjà très désagréables, le méthane ou gaz des marais ainsi diffusé en fortes quantités dans l’air a un impact catastrophique sur la perception olfactive humaine et créé des sensations nauséabondes et insupportables. Vermines et mouches accompagnent en quantité incommensurables ces désagréments.

    Ce gaz très volatil est naturellement diffusé par le vent et reste néfaste sur plusieurs kilomètres.
    Une campagne d’information, de sensibilisation et de mobilisation des riverains est en lancée. Pourquoi en centre ville

    Je vous invite à consulter notre page facebook relayer dans plusieurs blogs dans laquelle vous pourrez voir le reportage de France 3 édifiant. http://on.fb.me/j9i33U