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Comment ne pas polluer en se chauffant au bois ?

Fumée hivernale d'une bonne combustion du bois, photo Frédéric Douard

Fumée hivernale d’une bonne combustion du bois, photo Frédéric Douard

En remplaçant les anciens équipements de chauffage au bois il est possible de limiter très fortement les émissions atmosphériques telles que les particules fines PM10. Ainsi, le renouvellement en cours des équipements les plus anciens se traduit d’ores et déjà par une baisse des émissions de particules d’un facteur de réduction pouvant aller tout simplement jusque 40. Il est aujourd’hui essentiel de poursuivre le remplacement de ces appareils de chauffage individuels.

Facteurs d’émissions de PM10 par la combustion de bois (DREAL, 2015)

Facteurs d’émissions de PM10 par la combustion de bois (DREAL, 2015)

Les aides pour le remplacement des appareils anciens

En France, dans le cadre de la loi pour la Transition Energétique, l’Etat a mis en place des dispositifs d’aide pour certains travaux d’amélioration énergétique. Ces aides sont de différentes natures et on peut notamment citer :

Le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE)

Il s’agit d’un crédit d’impôt sur le revenu au titre des dépenses effectuées par les particuliers pour la qualité environnementale de leur logement. Il est destiné aux locataires, aux propriétaires ou aux personnes qui occupent à titre gratuit le logement concerné, qui doit être leur résidence principale. L’installation d’appareils de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire au bois est éligible, sous certaines conditions.

Pour pouvoir bénéficier du CITE, les équipements choisis doivent notamment respecter des critères techniques (en termes d’efficacité énergétique et d’émissions de particules) et être fournis par un professionnel en charge de l’installation.

>> En savoir plus : www.service-public.fr

L’éco-prêt à taux zéro

Il s’agit d’un prêt à taux d’intérêt nul et accessible sans conditions de ressources, pour financer un ensemble cohérent de travaux d’amélioration de la performance énergétique. Il est cumulable, sous conditions de ressources, avec le CITE, notamment pour l’installation d’une chaudière ou encore d’un poêle à bois.

>> En savoir plus : www.service-public.fr

Les bonnes pratiques pour ne pas polluer avec du bois bûche

Brûler uniquement du bois sec (< à 20% d’humidité) et de qualité, car :

  • La combustion d’un bois humide libère davantage de substances
  • Le bois sec fournit jusqu’à 2 fois plus d’énergie que le bois sec
  • Les appareils de chauffage peuvent s’encrasser plus vite et ne fonctionnent pas de manière optimale avec du bois humide. Le bois sec permet donc d’optimiser la durée de vie de l’appareil de chauffage.

Brûler uniquement du bois propre, car : les chutes de panneaux ou encore le papier journal contiennent des produits chimiques (colle, encre,…), qui sont potentiellement dangereux lorsqu’on les brûle. Sont appelés « bois propres » : les bûches, les allumes feux ou encore les granulés. En effet, ils n’ont pas subi de traitement et ne contiennent aucun polluant.